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France-Afrique: les habits neufs de la DGSE
Publié le samedi 17 juin 2017  |  Jeune Afrique


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Lancement du volet des réparations du HCRRUN
Lomé, le 24 mars 2017. Salle AGORA Senghor. Le HCRRUN lance le volet des réparations de ses activités, en présence du Premier ministre SELOM KLASSOU, de diplomates et de plusieurs autres officiels de la République. Ambassadeur Marc Fonbaustier de la France.


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Dans le passé, le plus puissant des services secrets français a exercé sur le continent une influence considérable, grâce au bon vieux renseignement humain. Une recette aujourd’hui menacée par la vogue du tout-technologique.

À l’heure où Bernard Émié prend les rênes de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), y a-t‑il encore des agents secrets qui, tels Lawrence d’Arabie, réussissent à changer le cours de l’Histoire ? Il y a eu dans le passé des exemples fameux. En République centrafricaine, pendant douze ans (1981-1993), l’officier de la DGSE Jean-Claude Mantion fut le vrai numéro deux du régime d’André Kolingba. À l’époque, on l’appelait le « proconsul de Bangui »…

Au Tchad, en 1990, quand François Mitterrand, sur les conseils de la DGSE, lâcha le président Hissène Habré au profit du rebelle Idriss Déby, c’est l’agent Paul Fontbonne qui accompagna le colonel Déby dans son raid victorieux. « Monsieur Paul », comme l’appelaient les Tchadiens, resta ensuite trois ans et demi auprès du nouveau maître de N’Djamena. « Il n’y a plus aujourd’hui d’ingérence aussi grossière », commente un diplomate français de haut rang. Est-ce si sûr ?

« J’ai vécu les attentats du 13 novembre 2015 [130 morts à Paris et à Saint-Denis] comme un échec », avoue Bernard Bajolet, le directeur sortant de la DGSE, dans son unique interview à la presse (Politique internationale, automne 2016). Avec 6 500 agents et un budget annuel de 700 millions d’euros, la DGSE est le plus puissant des services français. Sa mission première est de détecter toute menace terroriste venue de l’étranger et de l’entraver avant qu’elle n’atteigne le sol français.

D’où l’intense surveillance de toute activité jihadiste en Syrie, en Irak et en Libye. Deux mois après la tragédie du Bataclan, le 14 janvier 2016, lors d’un conseil national de défense à l’Élysée, François Hollande a donné son accord au lancement d’opérations clandestines en Libye.

Au Nord-Mali, le double jeu de la France

La France, qui soutient pourtant officiellement le gouvernement de Tripoli, a alors envoyé des agents de la DGSE auprès du général Khalifa Haftar, qui défie ledit gouvernement depuis Benghazi, dans l’est du pays. Manque de chance, trois de ces agents sont morts dans le crash de leur hélicoptère, en juillet 2016. Au grand dam de Tripoli, elle a donc été contrainte d’admettre sa présence à Benghazi, tout en continuant ses actions de surveillance.
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