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A propos du niveau anormalement bas des primes de risque sur le marché de la dette de l’UEMOA
Publié le mardi 20 juin 2017  |  Financial Afrik


© aLome.com par MC & DF
L`Association des Banques Centrales Africaines (ABCA) en réunion à la BCEAO
Dakar, le 8 mars 2017 - L`Association des Banques Centrales Africaines (ABCA) a tenu sa première réunion annuelle, ce matin, au siège de la Banque Centrale des États de l`Afrique de l`Ouest (BCEAO). La réunion a été présidée par le Gouverneur de la Banque Centrale du Nigeria. Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO, a également pris part à la rencontre.


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Ce thème a fait l’objet d’un article intitulé: “The fixed income securities market in West African Economic and Monetary zone: Why are credit spread abnormally low?” Co écrit avec M. Eric Paget Blanc Professeur Evry Val d’Essone publié dans la revue Research in International Business and Finance.

L’article vise à fournir la preuve évidente du niveau anormalement bas des primes de risque sur le marché de la dette de l’UEMOA et de proposer des explications de la mauvaise explication du risque dans cette zone. Nous identifions ensuite le lien entre les primes de risque et le risque de crédit et nous comparons avec la relation qui peut exister entre les primes de risque et les notations sur les marchés financiers internationaux.

Dans la méthodologie, deux benchmarks ont été identifiés sur le marché de l’UEMOA: l’obligation émise par la SFI notée AAA arrivant à échéance 2011 et l’obligation AFD à échéance 2016. Nous limitons la population d’obligations à celles qui ont la même échéance quel que soit l’émetteur de référence. Nous étendons la population à des obligations d’une durée de plus ou moins un an sur celles de la SFI ou de l’AFD.

Les résultats montrent pour des niveaux de notation similaires, les primes de risque sont en deçà des primes observées sur les marchés internationaux. Les émetteurs notés en catégorie B présentent des primes de risque de 600 points de base sur le marché international comparativement à une moyenne de 154 points de base sur le marché de l’UEMOA.

Les contributions de cette recherche concernant les primes de risque anormalement faibles peuvent s’expliquer par une base étroite d’investisseurs dominée par les institutions financières, la quasi absence de marché secondaire et la présence limitée d’investisseurs non résidents. Les facteurs trouvent leur origine dans la situation de surliquidité bancaire de l’UEMOA.

Un autre facteur est le contrôle de change rigoureux établi dans cette zone ce qui rend impossible pour les banques de placer des fonds en dehors de la région et donc limite considérablement l’ensemble des opportunités d’investissement.

Malgré certaines limites, liées notamment à la difficulté d’obtenir des mesures du risque de crédit relatives aux émetteurs d’obligations de la zone, l’étude met en évidence des spreads anormaux et caractérise une situation paradoxale. Elle conduit à recommander le développement des mesures de risque associées aux instruments de crédit, car l’absence d’information sur le risque de défaillance est source d’inefficience du marché.


Investissement conforme à la Shariah en Bourse

Ce thème a fait l’objet d’un article intitulé “Creation of an Islamic stock index in West Africa” et publié dans la Revue Research in International Business and Finance.


L’islam est une religion présente en Afrique depuis le 11e siècle et selon les prévisions en 2050, le Nigeria sera le troisième pays le plus peuplé du monde et à terme dépassera l’Indonésie comme premier pays musulman du monde. L’article s’inscrit dans une démarche prospective. Dans le cadre de ce travail nous proposons la création d’un indice boursier islamique et d’expliquer comment appliquer les critères de la finance islamique aux indices des différentes places financières en Afrique de l’Ouest (Nigeria, Ghana, BRVM).


Pour la méthodologie, deux types de filtrage sont retenus: le filtrage sectoriel et le filtrage financier. Le premier type de filtrage consiste à faire sortir de l’indice les sociétés qui sont dans les secteurs non conformes aux principes de la loi islamique (alcool, tabac, industrie porcine, activités financières, divertissements (hôtels, casinos, jeux d’argent, cinéma, pornographie, musique).

Le second filtrage utilise trois ratios (endettement, créances, et dettes). Le respect des deux filtrages permet d’intégrer l’indice Shariah compatible. Pour le calcul de l’indice l’utilisation de la méthode de pondération par les capitalisations flottantes est retenue avec un plafonnement des valeurs.

Les résultats montrent que le filtrage sectoriel qui constitue la première étape est le moins restrictif. Parmi les 273 sociétés cotées éligibles, 90 appartiennent en partie à un secteur illicite. Le filtrage extra financier montre que le secteur de la finance et de l’assurance constitue le secteur le plus prohibitif.
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