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Débat : La liberté de l’information n’est pas une panacée à la chienlit/Les réseaux sociaux en question
Publié le mercredi 21 juin 2017  |  Le Combat du Peuple


© Jeune Afrique par DR
Technologies : Lancé en 2009, WhatsApp est une application mobile de messagerie multiplateforme
Fin 2015, Whatsapp représentait 11% du trafic mobile en Afrique subsaharienne, selon une étude du cabinet Sandvine.


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Actuellement au Togo, un peu partout en Afrique ou ailleurs, un débat de fond est engagé pour pouvoir réguler les réseaux sociaux en raison des dérives constatées.


Dans notre pays, depuis quelques temps, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) s’investit pour une réécriture du Code de la Presse et de la communication, la loi régulatrice de l’environnement numérique qui s’est avérée obsolète face aux réseaux sociaux en constante prolifération eu égard à la vitesse de progression des nouvelles technologies.

Au nom de la liberté de l’information, on assiste impuissants au détournement des réseaux sociaux en médias sociaux, donc de véritables outils politiques avec leur cortège de manipulations, de diffamations, de mensonges, de montages d’images tronquées, d’injures et d’autres arnaques. De la sorte, les propagandes mensongères sont de mode, en violation flagrante du principe médiatique qui veut qu’en matière d’information, il faut s’adresser à la réalité pour atteindre la finalité qu’on s’est fixé.

Lorsque la désinformation et la manipulation prennent le pas sur la vérité, en toute impunité, c’est la République qui est en péril.

Tous les observateurs sérieux reconnaissent qu’au Togo, les lois ne couvrent pas le champ d’action des nouveaux médias issus des nouvelles technologies. Si cette situation perdure, ce sera, à terme, le gâchis.

C’est pourquoi, le nécessaire encadrement des réseaux sociaux est désormais un impératif incontournable puisque le Togo est notre patrimoine à tous. Nous n’avons pas le droit, au nom de nos intérêts politiques égoïstes, de le mettre en coupe réglée en usant de toutes sortes d’artifices pour atteindre des objectifs politiques inavoués et inavouables.

Tous les acteurs du secteur médiatique à savoir : le Ministère de la Communication, la HAAC, les organisations professionnelles de la presse, que ce soit les patrons de presse ou les journalistes, doivent s’impliquer pour que la presse togolaise soit hissée au même rang que ce qui se fait sur le plan international. La société civile ne doit pas être en reste.

Il n’est pas sérieux que nous continuions à prétendre qu’au nom de la liberté de l’information, tous les abus doivent être tolérés ou minimisés. La liberté de l’information n’est pas une panacée à la chienlit.

Nous ne sommes pas sans savoir que dorénavant, les réseaux sociaux sont devenus le terrain de prédilection des responsables politiques tant de l’opposition que du pouvoir. Mais de grâce, un peu de décence et une dose indispensable d’éthique sont indispensables dans toute initiative humaine. C’est notre plaidoyer. Car, les Togolais doivent vivre ensemble, pas seulement les uns à côté des autres, ni les uns contre les autres. Ils doivent vivre ensemble pour bâtir le Togo, notre patrie à tous. Les médias ou les réseaux sociaux qui doivent servir de vecteurs à de nobles idées, ne doivent nous conduire à un plongeon suicidaire.


L’exemple des médias de la haine au Rwanda ou ailleurs illustre parfaitement nos appréhensions. Les politiciens ressasseurs, en partie artisans de l’échec du processus démocratique, doivent savoir raison garder et transcender leurs rancœurs pour sortir des sentiers battus et permettre à la politique de faire un saut qualitatif dans notre pays, pour le bien de tous, sans vouloir instrumentaliser les médias qui leur servent de tremplin. Car, la nécessité du vivre ensemble et la problématique des réformes sont compatibles.


Rodrigue
... suite de l'article sur Le Combat du Peuple


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