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Productivité aviaire en Afrique: Le CERSA dans le rôle de catalyseur depuis Lomé
Publié le jeudi 22 juin 2017  |  aLome.com


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale pour l`Afrique, pose la 1ère pierre pour la construction du bâtiment et des laboratoires spécialisés du CERSA
Lomé, le 06 avril 2017. Université de Lomé, CERSA (Centre régional d`excellence sur les sciences aviaires). Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale pour l`Afrique, conclut une visite de travail de 24h au Togo en touchant du doigt le fonctionnement quotidien du CERSA. L`ouverture de ce Centre a été financé par la Banque mondiale dans le cadre du "Projet des centres d`excellence africains qui soutient l`enseignement des sciences et technologies dans les Universités en Afrique occidentale et centrale via 22 sous-projets. Au CERSA, Makhtar Diop a aussi procédé à la pose de la 1ère pierre pour la construction du bâtiment et des laboratoires spécialisés de ce Centre régional, en compagnie du ministre Broohm (de l`Enseignement supérieur du Togo), de Jacob Kokou Tona (Directeur du CERSA) et du Président de l`UL, Pr Kokoroko.


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Le CERSA (Centre d’excellence régional sur les sciences aviaires, basé au Togo), avec l’appui financier et technique de la Banque mondiale, vient de boucler l’organisation d’un symposium de trois (03) jours visant à vulgariser des échanges gagnants autour des bonnes pratiques avicoles en Afrique et tout singulièrement en Afrique de l’ouest.

Ce rendez-vous de partages a connu du 12 au 15 juin 2017 la participation de nombreux experts, provenant des pays européens et africains réputés en matière d’industries avicoles. Notamment la Belgique, la France, la Hollande, le Nigeria, le Ghana, le Bénin et le Burkina Faso. Près d’une trentaine de communications scientifiques a ainsi été délivrée lors des travaux de cette rencontre qui ont servi de cadre aux participants pour présenter les résultats de diverses recherches avicoles.

Au terme de ces trois jours du symposium qui a eu pour thème «Production avicole dans les conditions climatiques humides et chaudes», différentes communications scientifiques délivrées et résumant des expériences diverses et complémentaires constitueront dorénavant des outils précieux pour les acteurs sur le terrain.


«Je crois que le CERSA a posé un premier pas important en matière aviaire dans notre sous-région (…) Avec la qualité des hommes, on peut réussir maintes choses. Dans le monde aviaire, on a l’habitude de dire que quand il fait chaud, l’animal consomme moins et que la productivité baisse, mais par contre, quand on met en œuvre de très bonnes pratiques aviaires, on peut en tirer profit.

Il y a des oiseaux qui sont adaptés à nos conditions climatiques, nous devons donc réfléchir au type d’alimentation à moindre coût, repenser leur système d’habitat pour que les bâtiments soient bien aérés pour plus de productivité avicole», commente Pr Christophe Chrysostome, participant venu du Bénin.


«Nous travaillons beaucoup dans les sciences aviaires sur la reproduction, la couvaison des poussins d’un jour, l’alimentation, l’utilisation des produits de plante à propriété pro-biotique dans l’alimentation pour que les animaux soient moins malades», a vanté Pr Kokou Tona, directeur du CERSA, en justifiant le bien-fondé de cette rencontre de spécialistes de la question aviaire. Les principales communications de ce symposium ont porté entre autres sur des thématiques telles que «thermorégulation chez la volaille, épigénétique pour la tolérance à la chaleur, stress climatique et susceptibilité aux maladies, nutrition chez les volailles sous haute température, économie de la production d'œufs et de viande de volaille en Afrique de l'ouest. Ou encore production d'œufs dans des conditions climatiques chaudes».


Un panel pratique a aussi été voué à l’interaction entre l’Etat, les chercheurs et les industriels suivi de riches recommandations. Les uns et les autres ont vivement plaidé pour «une collaboration plus étroite entre le secteur industriel et les chercheurs» de même que pour un meilleur financement de la recherche et une meilleure de diffusion des fruits de la recherche au profit des aviculteurs et des populations africaines.


Dodo Abalo & E. G.

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