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Le scénario du pétrole à 20 dollars : un cauchemar pour l’Afrique
Publié le lundi 26 juin 2017  |  Financial Afrik




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Le cours du baril de pétrole a baissé de 20% depuis le début de l’année. Pour Paul Jackson, directeur de la recherche du fournisseur d’ETFs Source à Londres, la tendance va se poursuivre. Le financier est persuadé que le baril tombera à 20 dollars, ce qui serait un cauchemar pour les pays africains producteurs (Nigeria, Angola, Guinée Equatoriale, Gabon, Congo, Tchad, Cameroun …) déjà mal en point.

Le scénario de Paul Jackson a failli arriver en janvier 2016 quand le baril est tombé à 27 dollars. Mais pas en janvier 2017 quand le consensus Bloomberg misait sur un rebond à 58 dollars. L’économiste se base sur un vieux constat: « Depuis 1870, tous les cycles pétroliers ont terminé à 20 dollars », argumentait-il en janvier.

En attendant, le cours du pétrole est tombé mardi à son plus bas depuis novembre 2016, démontrant la faible influence de l’OPEP. “Le cartel peut bien faire ce qu’il veut, « c’est le mécanisme des prix qui règne à moyen terme.

L’offre continue d’augmenter à cause des Américains [la hausse de la production en Libye et au Nigéria est également en cause]. Réellement, dans le marché, il va falloir que le prix du baril descende en dessous du coût marginal de production pour que l’offre se réduise de manière ‘volontaire’, professe M. Jackson.

Cela pose la question d’où se trouve le coût marginal ? Au Royaume-Uni, en 2015, on sait bien que, selon les chiffres du groupe qui représente les producteurs du pétrole et du gaz, ce coût était de 20 dollars dans la mer du Nord, qui n’est pas l’endroit le moins cher du monde. » Sur cette considération, l’économiste se sent « renforcé » dans l’idée que les prix du pétrole vont dévisser encore de plus de 50%. Une « vision négative » qui sied à Alexandre Andlauer, chez AlphaValue, l’un des seuls analystes à avoir parfaitement anticipé la précédente débâcle sur les cours (-80% entre juin 2014 et janvier 2016). « Cette année, nous avions parié sur un pétrole à 40 dollars, mais je ne pense pas que cela sera un point bas, le marché ira sans doute chercher plus bas », nous dit-il depuis le Texas.
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