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Politique : La revanche de HOLLANDE/MACRON a gagné tous ses paris sauf l’essentiel…
Publié le mardi 4 juillet 2017  |  Le Combat du Peuple


© Autre presse par DR
Emmanuel Frédéric Macron du Mouvement EN MARCHE


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L’élection de M. Emmanuel MACRON, un jeune de 39 ans pour les fonctions de Président de la République en France, loin d’être le fruit du hasard, est la résultante de plusieurs facteurs qui ont abouti à ce retentissant big-bang politique qui a laissé exsangue les partis politiques traditionnels de gauche et de droite qui se sont alternés jusqu’à présent au pouvoir sous la 5e République en France.

MACRON n’est pas sorti de nulle part. Il a été présenté à HOLLANDE par un certain Jacques ATTALI, l’ancien conseiller spécial de MITTERAND, la grosse tête de la gauche. C’est dire qu’à ce niveau, le hasard n’a pas sa place.

Longtemps, les têtes pensantes de la gauche ont compris que le parti socialiste embrouillé dans ses considérations idéologiques contradictoires va à la dérive parce que les idéologues de ce parti ne pensaient pas à l’évolution de la société française dans une Europe dont l’ambition est de retrouver sa place sur le plan international face aux USA et la Chine.

La solution de rechange a donc longtemps fait objet de réflexion approfondie et la survenance de MACRON a été pensée et mise en musique, de mains de maîtres. Seulement, les architectes ont été eux-mêmes surpris par le résultat très éclatant obtenu.

Et pour cause. HOLLANDE qui défendait bec et ongle le bilan de son quinquennat pourtant décrié par toute la classe politique, de gauche comme de droite, a été, en fin de compte, choqué par la détermination des dinosaures du PS à lui infliger une humiliation sans précédent, en exigeant d’un Président en exercice, d’accepter de subir l’épreuve dégradante des primaires. Nulle part ailleurs, on n’a jamais vu un tel scénario inédit même si c’est au nom de la démocratie.

A partir de ce moment, HOLLANDE qui avait déjà son plan B sous la main, avec sa créature MACRON, a accepté d’abdiquer dans la dignité en renonçant volontairement à sa candidature à un second mandat. Il savait déjà que rien ne pouvait plus se faire au sein du PS. C’est pourquoi une autre voie a été envisagée. La force des architectes, c’est d’avoir su découvrir le génie de MACRON et de l’avoir choisi pour exécuter cette noble tâche de recomposition politique. MACRON a réussi au-delà de toute leur espérance. Ici, il est question d’explorer le sous-sol des politiques qui doivent avoir une vision sur le futur. C’est en cela que nous tirons chapeau à l’architecte principal HOLLANDE. Il a réussi à atomiser le PS et à mettre en déroute la droite. Un véritable coup de maître qui mérite d’être salué et retenu par les historiens.

Nous savons tous que l’exercice du pouvoir est une épreuve et il faut toujours être en mesure de gérer les revers. Il l’a fait avec brio. Il y a souvent des échecs dans une vie politique. L’important, c’est de cerner les contours de la cause de ce phénomène et de trouver les solutions appropriées pour éviter la réitération future et sortir gagnant au présent.

Aujourd’hui, force est de constater que MACRON, pour sa part, a gagné tous ses paris. Il est en train de dire des mots et de poser des actes que HOLLANDE ne pouvait pas se permettre, il y a quelques mois. Il ose parce que le contexte actuel est propice à une telle audace.

Tous les observateurs avertis reconnaissent que MACRON a gagné tous ses paris.

Il a réussi en un temps record, comme un météore, à réunir tous les pouvoirs dans ses mains. Cependant, il lui reste l’essentiel : il doit sortir la France de son état de léthargie. Il doit briser les tabous et hisser son pays au niveau de la place qu’elle occupe sur l’échiquier européen. Et là, c’est un énorme défi à relever.

La revanche de HOLLANDE a été magistrale. A preuve, nous avons lu le livre écrit sous le titre : « Un Président ne devrait pas dire ça… ».

Nous avons décidé d’en publier un extrait.

C’est le chapitre 5 qui parlait justement de MACRON à partir de la page 441 et qui est intitulé, la créature.

Nous disons seulement, en conclusion, que désormais, la démocratie se modernise. La démocratie n’est plus le fait des révolutionnaires aveugles. Elle est et sera le fruit des réflexions des hommes responsables, visionnaires et capables de prévoir ce qu’il y a de mieux pour leurs compatriotes dans l’avenir.



Rodrigue
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