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A la Une: l’Afrique au G20
Publié le lundi 10 juillet 2017  |  RFI


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Commémoration officielle au Togo de la journée de l’unité allemande
Lomé, le 03 octobre 2016. Jardins de l`Ambassade d`Allemagne au Togo. Le diplomate Christoph SANDER, devant un parterre d`officiels togolais, a vanté le renouveau dans la coopération Lomé-Berlin en 2016, tout en conviant le Togo à améliorer dans les mois et années à venir ses efforts en matière de gouvernance politique et économique.


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La presse du continent revient abondamment ce matin sur le sommet du G20 qui s’est achevé avant-hier en Allemagne. Et pour cause, « l’Afrique n’aura jamais été autant au cœur d’un sommet du G20, s’exclame le site d’information Wakat Séra. Représenté à Hambourg par trois dirigeants - Jacob Zuma pour l’Afrique du Sud, Alpha Condé, le président en exercice de l’Union africaine et le président du Sénégal, Macky Sall - le continent a vu ses intérêts défendus par un renfort sans précédent.

Pour autant, poursuit Wakat Séra, il n’y aura pas de plan Marshall pour l’Afrique. Encore moins des “enveloppes” à envoyer au sud de la Méditerranée. Concrètement, la clef pour sortir l’Afrique de ses problèmes serait de donner plus de possibilités au secteur privé dans les domaines d’infrastructures, de l’éducation ou encore de la santé. »

«Dans la déclaration finale du sommet, pointe Ledjely.com en Guinée, il est dit : “nous sommes prêts à aider les pays africains intéressés”. Le terme “intéressés” vaut tout son pesant d’or. Dans la mesure, estime le site guinéen, où il sonne comme un rappel à la responsabilité de l’Afrique.

Il sous-tend que l’aide éventuelle que les pays du G20 devraient accorder doit se mériter. Ce n’est pas un acquis de fait. Cela veut dire que les pays africains désireux de bénéficier de l’appui et du soutien des pays du G20 doivent créer sur place des conditions qui favorisent les investissements privés. Nous pensons ici à la lutte contre la corruption et toutes les formes de tracasseries sur lesquelles buttent bien des investisseurs sur le continent. Cela veut dire aussi que le système judiciaire doit être performant et crédible et que le climat sécuritaire puisse rassurer. Bref, conclut Ledjely, ceux qui sont candidats à ces fameux investissements savent à quoi s’en tenir. Pour une fois, les choses sont très claires. »

L’immigration : vrai-faux prétexte ?

En fait, relève L’Observateur Paalga, « l’objectif affiché de cette bienveillance, c’est de réduire l’immigration. Nous y voilà !, s’exclame le quotidien burkinabé. Ce n’est pas par charité chrétienne que le G20 a daigné jeter un regard compatissant sur le “Berceau de l’humanité”. Mais plutôt pour sa propre sécurité et sa stabilité menacées par ces hordes de pauvres hères qui se massent aux portes d’une Europe repue. »

Résultat, pour Le Pays, toujours au Burkina, « tout en saluant le souci du G20 de tirer l’économie africaine vers le haut, on peut déplorer la véritable raison qui l’a poussé à opérer ce choix. On peut le déplorer d’autant plus que par les temps qui courent, l’Afrique n’est pas le seul continent dont les ressortissants se bousculent le plus aux frontières de l’Occident pour fuir la violence et la misère. La preuve, s’il en est encore besoin, c’est que les 7 pays africains qui ont été sélectionnés pour bénéficier en priorité du coup de pouce du G20, sont loin d’être considérés comme des nations d’où partent le plus d’hommes, de femmes et d’enfants pour l’eldorado de l’Occident. En réalité, il s’agit de pays qui sont déjà économiquement viables et qui constituent, de ce fait, des espaces propices pour l’Occident de réaliser de bonnes affaires. Et le G20 ne peut pas cracher sur ces opportunités. »
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