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BAC 2017 : Des candidats déjà inquiets, selon le MMLK
Publié le jeudi 13 juillet 2017  |  Global Actu


© aLome.com par Parfait & Edem Gadegbeku
Lycée de Tokoin en période d`examens de fin d`année scolaire 2017
Lomé, le 10 juillet 2017. Lycée de Tokoin en période d`examens de fin d`année scolaire 2017 .


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Au centre d’écrit du Baccalauréat « Trinité » sis au quartier Attiégou à Togo 2000, avant le début de l’épreuve de mathématiques ce mercredi, les candidats possédant une calculatrice de marque « Casio », ont été dépossédés de cet outil.

Mais à la fin de l’épreuve, alors qu’ils s’étaient rendus au bureau du chef centre pour rentrer en possession de leur outil, il leur est demandé d’écrire une note dans laquelle chacun doit reconnaître avoir violé la loi de l'office de baccalauréat, pour avoir fait rentrer une calculatrice programmée dans la salle.

C’est ce que vient d’apprendre Global Actu d’une alerte publiée par le Mouvement Martin Luther King (MMLK) «la voix des sans voix».

L’organisation de défense des droits de l’homme présidée par le pasteur Edoh Komi y voit un « acte d’intimidation et de torture morale et psychologique » sur les candidats.

La preuve, souligne-t-elle, «cet état de choses a créé des frustrations, des soucis et des inquiétudes auprès des candidats qui sont rentrés ce soir très abattus ne sachant l'impact que cela pourrait entrainer sur les résultats».

Pour M. Edoh Komi, la calculatrice Casio ne possède pas de « fonctions compromettantes » et l’utilisation de telles calculatrices n’est pas interdite lors des examens. Et s’il en était le cas, souligne le communiqué, les candidats devraient être informés dès le début de l'examen. D’autre part, poursuit le pasteur, il a été procédé au ramassage des calculatrices dans d’autres centres sans pour autant exiger des candidats un écrit.
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