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Suppression de la journée du 13 janvier / Eric Dupuy de l’ANC : « Nous ne pouvons que nous en féliciter et j’espère que c’est le premier pas vers la bonne gouvernance, vers l’intelligence de ceux qui
Publié le mercredi 15 janvier 2014  |  Telegramme228


© Autre presse par DR
Le secrétaire à l’information de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), M. Eric Dupuy.


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Togo - Eric Dupuy de l’ANC : « Nous ne pouvons que nous en féliciter et j’espère que c’est le premier pas vers la bonne gouvernance, vers l’intelligence de ceux qui nous dirigent ».

Pour la première fois au Togo, la journée du 13 janvier n’a pas été chômée et payée. Et ceci n’est que la conséquence d’un communiqué rendu public par le gouvernement togolais et qui indiquait que « Dans le cadre de la consolidation de la réconciliation et de l’apaisement, des réflexions sont en cours en vue d’instituer une journée nationale de réconciliation. La célébration chaque année de cette journée permettra aux Togolais de renouveler leur engagement à vivre ensemble dans la paix, la compréhension mutuelle et la cohésion. (…) Cette année, les manifestations et les commémorations officielles marquant habituellement le 13 janvier n’auront pas lieu. Cette date sera une journée ouvrable, placée sous le signe du recueillement ».

En réaction à cette nouvelle donne l’ANC (Alliance Nationale pour le Changement) s’en réjouit. « Il est normal que pour pouvoir parler de réconciliation, ce problème qui a divisé les Togolais, qui continue à les diviser soit résolu. Nous ne pouvons que nous en féliciter et j’espère que c’est le premier pas vers la bonne gouvernance, vers l’intelligence de ceux qui nous dirigent. Il faudrait aller un peu plus loin encore et supprimer aussi l’avenue de la libération puis que ça a été instauré toujours dans cet ordre d’idée », confiait Eric Dupuy, Secrétaire national à l’information de ce parti de l’opposition politique togolaise.

Selon l’histoire de cette journée, « il y a 51 ans, le 13 janvier 1963, aux environs de 6H du matin, Sylvanus Epiphanio Elpidiio Kwami OLYMPIO, le père et vaillant dirigeant de la lutte pour la conquête de l’indépendance togolaise, le premier président démocratiquement élu à l’élection présidentielle du 9 avril 1961, était lâchement assassiné.

Il tombait et versait son sang dont ses assassins ont pris le soin de le vider sur la terre togolaise dans les environs de son domicile, au moment même où son gouvernement finalisait, avec les gouvernements allemand, anglais, américain et français, les accords pour la création d’une monnaie nationale togolaise.

Alors qu’il avait réussi à trouver refuge à l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique mitoyenne de son domicile après avoir échappé au commando envoyé chez lui, ses assassins pénétrèrent par effraction dans ladite ambassade pour l’y capturer, en violation flagrante de la règle d’extraterritorialité protégeant toutes les ambassades.

Etienne EYADEMA, alors sergent-chef de l’armée coloniale française dont il avait été démobilisé, avec d’autres demi-soldes, à la fin des guerres coloniales d’Indochine et d’Algérie revendiqua publiquement cet assassinat.

Premier coup d’Etat sanglant de toute l’Afrique indépendante marqué par l’assassinat d’un chef d’Etat en exercice, après l’assassinat crapuleux de Patrice Emery LUMUMBA, le premier ministre du jeune Etat indépendant du Congo belge, le 17 janvier 1961, ce coup d’Etat inaugurait la tragique série de coups d’Etat sanglants à répétition qui allait se généraliser à toute l’Afrique ».

M.G, Lomé

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