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CEDEAO: Après la limitation des naissances, que dire des mandats présidentiels?
Publié le samedi 29 juillet 2017  |  Alternative


© Autre presse par Présidence SN
51ème Sommet de la CEDEAO à Monrovia, au Libéria
Samedi 4 juin 2017. Monrovia . Le 51ème Sommet de la Communauté des États de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) s`est tenue à Monrovia, au Liberia. Le Premier ministre de l`État d`Israël avait été invité à prendre part à la rencontre des chefs d`État


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De 5,6 enfants par femme, le taux de fécondité général, la CEDEAO, selon une estimation des Nations Unies, pourra enregistrer d’ici 2050, environ un milliard d’habitants. La situation est plus qu’inquiétante, d’autant plus que les experts relèvent, au niveau des pays de la sous-région ouest-africaine,une forte disproportionalité entre le taux de croissance économique (5 à 6%) et celui de fécondité (6 ou 7%).

«Nous sommes dans une situation de démographie non maîtrisée et nous ne pouvons pas espérer de développement avec une telle situation », s’est alarmé,à Ouagadougou, lors d’une rencontre régionale sur la démographie, le président de l’Assemblée nationale du Burkina-Faso, Salifou Diallo, pour qui « il est urgent de contenir la poussée démographique dans l’espace CEDEAO pour promouvoir un réel développement viable et durable ».

Trois enfants au maximum par femme pour réduire à moitié le taux de fécondité. C’est ce qui a été convenu samedi dernier par les parlementaires des 15 Etats de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad, croit savoir AFP, dans sa livraison du 24 juillet 2017, pour « maîtriser le boom démographique » d’ici 2030. Le président de l’Assemblée nationale du Burkina-Faso, Salifou Diallo, cité par l’agence de presse, a invité les parlements des pays de l’espace à «inciter les gouvernements à mettre en place des politiques tendant à faire en sorte que chaque femme ait au plus trois enfants » et aussi à « faciliter un déclin rapide, volontaire, de la fécondité grâce à l’accès universel à la planification familiale, l’augmentation du niveau d’éducation des femmes et le renforcement des efforts pour améliorer la survie de l’enfant ».

Pour Adrien Houngbédji, président du Parlement béninois, c’est aux Etats, individuellement,« qu’il appartient de définir l’équilibre optimal qu’il est indispensable de trouver entre la régulation des naissances et l’amélioration de la qualité de vie de la population active ». Et pour cela il faudrait, pour réduire de moitié le taux de fécondité, à en croire le président de la commission de la CEDEAO, Marcel De Souza, « arrimer le taux de croissance démographique, trop fort, avec le taux de croissance économique trop modéré ». Et d’ajouter : « La jeunesse représente les deux tiers de la population. Cette jeunesse, lorsqu’elle ne trouve pas de solutions, devient une bombe: elle traverse le désert ou la Méditerranée, meurt par milliers pour l’immigration clandestine ».

De certaines analyses, en décidant de limiter les naissances dans le cadre d’une transition démographique dans l’espace sous- régional, tout porte à croire que ces parlementaires seraient en train d’exécuter un ordre venu d’ailleurs. Surtout que cette réunion intervient dans un contexte où la déclaration du président français Emmanuel Macron sur la transition démographique en Afrique continue de faire polémique. Faire baisser de moitié le taux de fécondité, reste une évidence en faveur de la croissance économique et du développement durable de la sous-région. On attendait plutôt voir ces parlementaires se prononcer clairement sur la question de la limitation des mandats présidentiels, de la sauvegarde des acquis démocratiques et de la bonne gouvernance dans l’espace CEDEAO. Puisque c’est le plus urgent aujourd’hui.

Il nous revient que le protocole additionnel de la CEDEAO sur la limitation des mandats reste jusqu’à ce jour inapplicable. Faure Gnassingbé et son ex-colistier, le Gambien Yahya Jammeh, chassé du pouvoir, avaient refusé de le signer. Le refus des réformes et de limiter les mandats fait du Togo (où le pillage systématique des richesses nationales, l’impunité, la corruption, etc. deviennent un mode de gouvernance), le seul pays de la sous-région à ne pas connaître l’alternance depuis 50 ans.

A la tête de l’institution ouest-africaine pour un an, ce ne serait pas en tout cas sous Faure Gnassingbé, désireux de faire un bail à vie sur le pouvoir, que la CEDEAO va imposer la limitation des mandats comme un standard qui engage et contraint ses pays membres.



Appel de Faure GNASSINGBE aux FAT dans un contexte d`insécurité régionale due au terrorisme
Publié le: 28/7/2017  | 


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