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Les problèmes de l’Afrique ne sont pas d’ordre démographique !
Publié le lundi 31 juillet 2017  |  Jeune Afrique


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Les grands chantiers de Faure GNASSIGBE à la tête de la CEDEAO, dévoilés
Lomé, le 07 juillet 2017. Locaux du ministère des Affaires étrangères. Conférence de presse co-animée par Robert Dussey et Marcel de Souza, Président de la Commission de la CEDEAO. Au cours d’une rencontre avec des diplomates et la presse, le chef de la diplomatie togolaise a présenté la feuille de route de Faure GNASSINGBE pendant son mandat à la tête de la CEDEAO. Comme initiatives du chef de l’Etat togolais, on peut citer: l’organisation d’une Réunion sur la libre circulation des personnes, l’organisation d’un Sommet extraordinaire sur la paix et la lutte contre l’extrémisme violent en Afrique, un Forum économique entre la CEDEAO et ses partenaires et la mise en place d’un système de santé efficace en Afrique occidentale. Marcel Alain de Souza, Président de la Commission de la CEDEAO.


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par Magaye Gaye
Magaye Gaye est président du parti sénégalais La troisième voie et ancien de la BOAD et du Fagace.




Après la sortie du Président macron établissant un lien entre le boom démocratique en Afrique et les difficultés de stabilisation financière des économies africaines, c’est au tour des parlementaires d’Afrique de l’Ouest de marteler leur volonté de limiter les naissances.

Ou le président Français a révélé trop vite, pour des questions de leadership, un scoop qu’il appartenait aux Africains d’étaler au grand jour, ou ces parlementaires ont fait du suivisme avec le risque de renforcer l’idée communément ancrée dans les esprits, de l’Africain irresponsable et peu déterminé.

Toujours est-il qu’agiter la question du taux de fécondité comme solution à la lutte contre la pauvreté, près de deux siècles après l’économiste britannique Thomas Robert Malthus, traduit un aveu d’échec des stratégies de développement. En effet, la théorie de cet économiste est critiquable pour plusieurs raisons :

Tout d’abord, parce que l’idée que la progression démographique est plus rapide que l’augmentation des ressources, et entraîne une paupérisation de la population est discutable. Malthus n’avait pas les rudiments pour mesurer l’étendue des ressources. Ensuite, contrairement au 18e siècle, aujourd’huices dernières ne se limitent plus uniquement aux aspects matériels et naturels mais relèvent aussi de potentiels en termes d’innovations industrielles, de productivité agricole et de nouvelles technologies.

Ensuite, il faut souligner qu’aujourd’hui, le potentiel démographique n’est plus une contrainte mais un atout (consommation et force de travail) ; dans les sociétés africaines, le nombre d’enfants peut représenter une «soupape de sécurité» en termes de retraite et de sécurité sociale.

Il est vrai que l’Afrique avec 1,2 milliards d’habitants doit chercher les remèdes permettant de relever le défi du développement. Ses partenaires devraient cependant éviter de lui imposer des solutions aux antipodes de son vécu sociétal et civilisationnel.
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