Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Togo-Awa Nana et sa délégation ont eu chaud à Sokodé hier
Publié le vendredi 11 aout 2017  |  icilome


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Mise en oeuvre des réparations de la CVJR, le HCRRUN à Agoè
Lomé, le 23 mai 2017. Préfecture d`Agoènyivé. FOPADESC. Mise en oeuvre du "Programme Réparations" de la CVJR. Mme Daboya, Présidente du HCRRUN, a présenté les grands contours de ce programme aux populations d`Agoènyivé, dans un dialogue franc et constructif.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

L’étape de Sokodé a été très mouvementée pour la délégation d’Awa Nana jeudi. Retour à la constitution de 1992, avec départ de Faure Gnassingbé du pouvoir ; c’est ce qu’a réclamé la population devant Awa Nana et ses collègues de la Commission de réflexion sur les réformes.

La population de Sokodé n’a pas eu froid aux yeux hier. Elle a tout déballé devant cette commission. D’abord, les participants à cette rencontre ont fustigé cette tournée qui, à les en croire, est un gaspillage pour le pays. « Vous amenez le pays à faire des dépenses inutiles. Vous dites que vous avez quitté Dapaong et vous allez à Lomé. Avec tout cet argent, on peut équiper l’hôpital de Sokodé qui n’a pas de scanner », a lancé un intervenant lors des débats.

Pour ce dernier, comme pour d’autres intervenants d’ailleurs, le régime sait ce qu’il faut faire. Et donc, il est inutile de faire une tournée pour, dit-on, recueillir les avis des populations. « Nous sommes dans un pays où on a permis à un ministre de devenir député, président de l’Assemblée nationale et président de la République en 24 heures », peste un intervenant.

Et un autre d’interpeller la conscience même des membres de la délégation conduite par Awa Nana. « Je voudrais dire aux membres de la Commission que votre travail s’inscrira dans les annales du Togo. S’il est bien fait, vous aurez le mérite. Mais s’il est mal fait, durant toute la vie du Togo, on parlera de vous. Ce travail que nous sommes en train de vouloir abattre aujourd’hui n’est pas un nouveau travail. La Constitution de 1992 a tout dit. Il y a eu des débats », a-t-il souligné.
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires