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Réformes politiques et APG, Décentralisation, présumée tension à UNIR.../Les vérités du militant Gilbert Bawara
Publié le lundi 14 aout 2017  |  Telegramme 228


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Remise du relevé de conclusion des travaux du Groupe de travail sur le secteur de l’éducation nationale au PM Klassou
Lomé, le 10 mars 2017. Primature. Le Premier ministre Selom Klassou a présidé à la remise du relevé de conclusion des travaux du Groupe de travail sur le secteur de l’éducation nationale. C’est le Ministre de la Fonction publique, Gilbert B. Bawara qui a remis ce document au chef du Gouvernement, en présence des participants à ce groupe de travail.


Fichier joint:
CAP 2015 et le G6 unissent leurs voix pour les réformes - Déclaration
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Il est connu comme ministre de la Fonction publique, mais c’est en tant que citoyen et militant de UNIR (Union pour la République) que Gilbert Bawara, à bâton rompu s’est ouvert à la rédaction de votre organe pour se prononcer sur des sujets d’actualité et donner son point de vue. Entre autres sujets sur lesquels il est revenu sur l’APG et les réformes, la décentralisation telle que conduite et les dénonciations formulées par certains acteurs de l’opposition togolaise, et la présumée tension à UNIR.


APG et les réformes


Evoquant l’APG (Accord Politique Global) brandi aujourd’hui par certains acteurs et partis de l’opposition comme la bible de la politique togolaise, il dénonce d’entrée une sorte de supercherie qui ne dit pas son nom. "Il y a une sorte de supercherie. On cherche à illusionner la population lorsqu’on donne le sentiment que l’APG contient des solutions toutes faites aux réformes constitutionnelles et institutionnelles.

L’APG a mentionné un certain nombre de sujets sur lesquels il faudra opérer des réformes. Que ce soit le mode de scrutin à l’élection présidentielle, la durée et la limitation du mandat présidentiel, sans jamais dire le sens dans lequel il faut opérer ces réformes.Qu’est-ce-que l’APG a dit du mode de scrutin à l’élection présidentielle ?Qu’est-ce que l’APG a dit de la Cour Constitutionnelle ? Si vous prenez les six ou sept points sur lesquels l’APG donne une liste non-exhaustive de réformes à opérer, vous verrez que ce sont des indications et non pas des dispositions formulées qu’il s’agirait tout simplement d’intégrer ou d’incorporer dans une loi. Les gens ne disent pas la vérité à la population quand ils veulent donner le sentiment que l’APG a dit qu’il fallait opérer les réformes et a donné une indication et le sens dans lequel ces réformes doivent être opérées. C’est à travers le débat, la discussion et la concertation qu’on peut parvenir à ces réformes"", a confié ce militant du parti au pouvoir.


Parlant de ces réformes, sans s’inscrire dans la dynamique de la caducité de l’APG, il a fait ressortir que même s’il y a encore certaines réformes à faire, l’essentiel des réformes prescrites par l’APG qui se veut d’après lui une "référence morale et politique" et non un dogme, ont été déjà opérées. Il a cité entre autres, la recomposition de la Cour constitutionnelle, la refondation de l’armée, les réformes électorales ayant permis la tenue des différents scrutins depuis 2007...


Si toutes les réformes possibles n’ont pas été opérées, il accuse l’opposition de n’avoir pas joué pleinement son rôle en ouvrant la voie aux violations de cet accord par un refus de prendre part au gouvernement devant regrouper toutes les composantes signataires. Par rapport aux voix qui se sont élevés ces derniers jours pour réclamer un dialogue en vue de l’opérationnalisation de ces réformes, Gilbert Bawara, ancien ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, il manifeste une certaine ouverture, indiquant que s’agissant ""des questions politiques et institutionnelles, des questions sociales et économiques, il faut toujours dialoguer, se concerter, car, personne n’a le monopole de la vérité, des solutions aux défis auxquels notre pays est confronté"".


Toutefois, rappelle-t-il, à l’esprit des réclamateurs de dialogue que ""dialoguer signifier aussi d’être à l’écoute de l’autre, recueillir aussi son opinion et en tenir compte"",mais que ce n’est pas le dialogue qui devrait amener à se passer "" des principes et règles qui régissent une démocratie"". Néanmoins pour ces réformes politiques notamment, il juge que la tournée de la Commission deréflexion sur les réformes est ""une chance qui est donnée à un grand nombre de Togolais de s’exprimer sur la réforme à opérer"".


Le salut du Togo n’est pas que dans la Constitution de 1992



Aux adeptes d’incantations politiques, M. Bawara a aussi sa réponse. Se fondant sur les exemples des pays comme la France, le Sénégal ou encore la Côte d’Ivoire qui ont touché durant ces 12 dernières années leur Constitution, le militant UNIR a indiqué que ""la Constitution n’est pas une loi immuable ni une loi figée, mais une loi appelée à évoluer dans le temps, en fonction des circonstances. Et donc, donner l’impression que hors de la Constitution de 1992 point de salut pour le Togo, je dirais que c’est un gros mensonge qu’on est entrain de servir aux Togolais"".


A donc comprendre Gilbert Bawara, se porter défenseur d’un retour à cette Constitution de 1992, comme le font certains partis politiques dont le PNP de Tikpi Atchadam, reviendrait à s’accrocher à une certaine forme de ""démagogie, de populisme""juste pour plaire à certaines personnes non éclairées. ""Ça procède beaucoup plus des incantations mais je ne crois pas que c’est du sérieux""parce que ""la société togolaise évolue"" et aller dans le sens de ce retour à la Constitution de 1992 serait synonyme de ce que""nous serons les seuls à avoir une constitution intangible". Et quand au vote de la diaspora, on peut aisément comprendre dans ses réponses qu’il faut encore du temps pour en arriver là. Pour l’instant, il faut travailler ""à créer les conditions pour une meilleure implication de cette diaspora à la gestion du pays.


Oui à la décentralisation, non aux discours à relents tribalistes


Dans la rue ou par toute autre voie autorisée par les lois et règlements de la République, UNIR à entendre ce militant et non des moindres du parti au pouvoir, ne laissera pas libre cours aux discours inflammatoires. Gilbert Bawara dit avoir entendu des discours qui sont à relents tribalistes, tendant à opposer telle ethnie à telle autre, à la suite du vote par l’Assemblée nationale de la loi portant création des Communes au Togo en juin dernier et lors des dernières manifestations ou meetings politiques. Il interpelle dès lors chacun à ""prendre garde à cela"". ""Chacun doit être debout et bien entendu, un parti comme UNIR, si demain UNIR avait le sentiment qu’il y a des actes, des attitudes tendant à fragiliser la République, nous ne manquerons de nous mobiliser pour défendre les valeurs de fraternité, de tolérance auxquelles nous sommes attachés... Nous ne manquerons pas d’être un rempart"", avait-il averti.


UNIR n’a pas la tension


Pas de tension à UNIR comme l’a fait croire certains médias. Ce n’est pas Telegramme 228 qui l’affirme mais bien le ministre militant de UNIR.

A la question de savoir s’il y a tension entre les aînés et les jeunes au sein de leur parti, ceci à moins d’un an des législatives de 2018, M. Bawara a juste déclaré que ""les journaux, les médias ont beaucoup d’imagination"" car ""UNIR est un grand mouvement. Et donc ne travaille pas dans une sorte de monolithisme. Ça signifie qu’à UNIR vous avez des gens venant de divers horizons ; donc dans un parti comme celui là, il est normal qu’il y ait parfois des débats.

C’est la première chose. La deuxième chose, avoir beaucoup de cadres dont certains qu’on appelle aujourd’hui les ainés, mais qui ont l’avantage d’avoir une certaine expérience que peut être certains jeunes n’ont pas, les jeunes aussi, ils ont des atouts, la fougue, le dynamisme, la jeunesse, donc ce qui signifie pour moi que c’est une richesse.

Tisser un fil entre les ainés et les jeunes, c’est ça qui permet de fructifier les choses. Je ne vois pas comment et par quel moyen, UNIR qui a été fondé avec comme vocation de consacrer davantage d’ouverture, de promouvoir le renouvellement des idées et des pratiques politiques et de privilégier tout ce qui peut nous rassembler et favoriser le vivre ensemble...pourrait s’enfermer dans une quelconque tendance sectaire".

Enfin, a-t-il donné rendez-vous aux Togolais, mieux, aux colporteurs de ces rumeurs ""dans les mois à venir, lorsque l’occasion sera donnée à UNIR à l’occasion d’un congrès ou autre évènement d’afficher son unité et sa cohésion, de réaffirmer ses valeurs, son projet de société ""pour venir constater si effectivement il y a tension ou pas. En tout cas, il reste convaincu que ""le jour où la question des candidatures se posera, le parti s’accordera sur les règles et les principes pour une stratégie victorieuse"".


A quand finalement les Réformes ?


Cette question également posée à Gilbert Bawara, en tant que citoyen mais également militant du parti au pouvoir, n’a pas été suivie de réponse chiffrée sur le temps qu’il faudra encore pour l’opérationnalisation de ces réformes, du moins l’introduction des deux tours à la présidentielle et la limitation du mandat présidentiel, dans la Constitution togolaise. ""Nous ne sommes que des passants sur cette terre. Peut-être que à notre échelle, on a l’impression que les choses ne vont pas vite. Mais à l’échelle de l’évolution de l’humanité ou d’une société ou communauté nationale on a le sentiment que les choses ne vont pas vite, même quand des choses extraordinaires se produisent quotidiennement.

La Commission créée par le chef de l’Etat est en train de mener son travail. Notre souhait entant que militant de UNIR, c’est de voir ce travail aller à son terme, voir cette commission être une occasion pour les Togolais même au delà de la classe politique d’apporter leur contribution..."", a-t-il renseigné avant de préciser que ""la commission Awa Nana n’a pas pour vocation de réaliser ou opérer les réformes mais d’aider à la réflexion, recueillir les opinions, les points de vue des acteurs, toutes tendances confondues"" et qu’il reviendrait au Chef de l’Etat qui a mis en place cette Commission de définir quelle exploitation faire des conclusions du travail effectué.


G.K / T228
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Publié le: 10/8/2017  | 


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