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Transformation de Togo Telecom et Togocel en Togocom : Sotouboua et Sokodé aussi disent ’oui’ à la lutte syndicale
Publié le mercredi 16 aout 2017  |  GLOBAL ACTU


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
1ère édition de l`IT Forum Numérique au Togo
Jeudi 8 septembre 2016. Hôtel Sarakawa. Sous le parrainage de la ministre Cina Lawson de l`Economie numérique du Togo, Cio Mag (support d’information et de veille technologique au service des principaux décideurs du secteur IT en Afrique) a tenu la 1ère édition de l`IT Forum Numérique au Togo, devant un parterre de spécialistes locaux et étrangers.


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Les agents de Togo Telecom et de Togocel de Sotouboua (290 km au nord de Lomé) et de Sokodé (337 km au nord de Lomé), après des échanges avec leurs responsables syndicaux ce lundi, ont donné à ceux-ci, le quitus pour lutter en leur faveur, afin que le sort des agents sur toute l’étendue du territoire, soit bien pris en compte dans la transformation que subit les deux (2) entités étatiques.

Ces discussions se situent dans le cadre d’une campagne de restitution et d’échanges du Syndicat des agents de Togo Telecom (SAT) et du Syndicat des télécommunications (Syntel), sur les préoccupations inhérentes à la création d’une société Holding d’Etat dénommée « Togocom », en lieu et place des deux (2) entités précitées.

«Chacun connaît le péril qui nous attend, même ceux qui sont dubitatifs compte tenu de certains événements passés, ont compris qu’aujourd’hui, il fallait transcender ces menus fretins de différence et s’attaquer à l’essentiel qui est leur job menacé », a indiqué à Sokodé, Aminou Mouhamad Bacharou, secrétaire général du SAT.

Selon lui, c’est toute une joie de constater qu’au jour le jour, d’étape en étape et de lieu en lieu, davantage d’agents se rallient à la cause générale. « Cela nous vivifie et nous donne plus de tonus pour pouvoir faire valablement face demain aux interlocuteurs et pouvoir peser lourd dans la balance des décisions. Tout ceci, afin que le travail à Togo Telecom et Togocel soit le moins malheureux demain », a-t-il relevé.

Il dit ne pas être sûr que le Président de la République, Faure Gnassingbé, qui a placé son mandat sous le sceau du social, soit prêt à sacrifier ce social, au bénéfice des « étrangers prédateurs » venus prendre le « gâteau » des télécommunications au Togo. « Ce dont je suis sûr, c’est que ce bien vaillant patriote togolais écoutera le cri de ses frères pour revoir sa position si l’actuelle est de suivre son ministre, Mme Cina Lawson », a lancé le syndicaliste qui a tenu à rappeler que si malgré toute cette assurance, rien ne va toujours pas, au-delà du Président de la République, il y a le peuple togolais.


Les syndicats de Togo Telecom et de Togocel reprochent au processus de transformation de ces deux (2) sociétés étatiques en « Togocom », de se faire en dehors et contre les agents dont la majorité, selon eux, est menacé de se retrouver au chômage. Pour s’en convaincre, ils prennent à témoin le cas de l’Office togolais des recettes (OTR), une fusion entre les douanes et les impôts qui a provoqué le chômage de plus 700 personnes.

Les agents de Togo Telecom et de Togocel disent ne pas être contre la transformation. « Mais elle doit se faire par et pour les agents et non le contraire », ont-ils souvent relevé.

Il est également reproché à ce processus de transformation porté par la ministre des Postes et de l’économie numérique, Cina lawson, de se faire à travers des cabinets étrangers, au détriment des conclusions des travaux réalisés par un comité mis en place par la même ministre, conclusions qu’elle avait félicitées mais placées dans les tiroirs juste après.
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