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Affaire de tuerie de jeunes filles: les avocats évoquent des cas de torture
Publié le jeudi 16 janvier 2014  |  L’Union


© Autre presse par DR
Zeus Ajavon, le coordonnateur du CST


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Pour extorquer des aveux auprès des accusés dans l’affaire de tuerie des jeunes filles, tuerie intervenue entre 2011 et 2012, les avocats de ces accusés affirment que ceux-ci ont fait leurs déclarations sous l’effet de la torture ; ce qui est donc contraire aux principes et traités internationaux que le Togo a ratifiés. Ce faisant, les conseils demandent purement et simplement, à l’issue d’une conférence de presse ce mercredi au Centre Communautaire de Bè à Lomé, la nullité de la décision du procès. Ils expriment par ailleurs leur déconvenue face à l’amateurisme qui a caractérisé ledit procès. Pour ce faire, ils ont fait le pourvoi en cassation.

« Nous voulons exprimer notre désappointement par rapport au procès concernant la tuerie des jeunes filles à Lomé. Après avoir suivi le procès de bout en bout, nous l’avons considéré comme une œuvre inachevée. C’est une insatisfaction profonde surtout en tant que défenseurs des droits de l’Homme », s’est indigné Me Zeus Ajavon, l’un des conseils de la défense.

« En tant que défenseurs des droits de l’Homme, nous avons été interpellés, profondément interpellés par les déclarations d’Amah Bruno, nous avons été interpellés par le rapport du médecin psychiatre, car il a été dit clairement qu’il y a eu des cas de torture », a-t-il affirmé.

C’est pourquoi, ils disent n’avoir pas été convaincus dans un premier temps et la justice n’a pas pu réussir à les convaincre des accusations et des privations retenues contre leurs clients.


Des révélations laissent entendre que Amah Bruno n’a pas été torturé physiquement mais qu’il a été mis au secret pendant 15 jours. « C’est une torture psychologique pire que la torture physique. » D’autres également, comme Simliya, ont été torturés « atrocement » pendant leur incarcération. « Le médecin a dit qu’à un moment donné, on a braqué une arme sur sa tempe (de Simliya, ndlr) pour lui extorquer des aveux.

Toujours à en croire les avocats, à aucun moment, Amah Bruno n’a reconnu les faits qui lui sont reprochés contrairement à certaines chaînes qui laissent croire que celui-ci les a avoués. Il a toujours clamé son innocence. En outre, les faits que Simliya a voué avoir commis deviennent des mystères parce qu’on n’a pas trouvé des cadavres qu’il a tués. Ce procès est comme une symphonie inachevée qui est devenue une cacophonie.

Au demeurant, les avocats affirment que le médecin psychiatre a révélé que Simliya ne possède pas toutes ses facultés mentales, l’incohérence dans ses déclarations en est illustratrice.

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