Le parti au pouvoir UNIR a posé son regard sur les grands sujets de l’heure. Ce regard est contenu dans la déclaration rendue publique par le parti au terme de son premier des trois jours de marche prévue pour les 29, 30 et 31 Août 2017.
Il apparait clair que le parti est en guerre contre "des actes d’incivisme, de vandalisme et de violence sous toutes leurs formes, l’intolérance, le repli identitaire, les incitations à la haine et à la division" et le "terrorisme".
Il est relevé que "certains actes et agissements" dénoncés aujourd’hui, d’après UNIR "ne sont pas sans rappeler les évènements douloureux des années 1990 dont notre pays a subi durement les effets néfastes sur tous les plans". Et c’est donc pour conjurer dit-on "les antagonismes et les clivages qui n’ont cessé de mettre à mal l’unité et la cohésion nationales et de freiner la société togolaise dans sa volonté de vivre ensemble et son élan de développement inclusif que le parti UNIR a été créé".
A l’image de son président, engagé dans une politique d’ouverture, d’apaisement et de réconciliation nationale", le parti s’érige donc en rempart de préservation des "valeurs de dialogue, fraternité, de solidarité, de paix, d’union et de cohésion, qui constituent ses fondements" et qu’il s’évertue "à promouvoir au sein de la société togolaise".
Et les réformes?
Réformes vous avez dit ? Et bien, le parti que d’aucuns surnomment parti du tweeter renversé de par son logo, n’y est pas passé à côté. Il a fait constater qu’ "en ce qui concerne les réformes d’une manière générale, d’importants efforts ont été consentis comme en témoignent la recomposition de la Cour Constitutionnelle, de la HAAC et de la CNDH, la révision du cadre électoral et l’instauration de la carte d’électeur biométrique depuis 2007 pour renforcer la transparence et la crédibilité des scrutins électoraux, la refondation de l’armée et des forces de sécurité, la réforme de la justice et l’amélioration de la situation des droits de l’homme et des libertés publiques, l’instauration du statut de l’opposition, le financement public des campagnes électorales en plus du financement public des partis politiques, l’instauration de la parité homme/femme dans l’accès aux fonctions électives, etc".
Pour ce qui est donc particulièrement des réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles, il a formulé l’exhortation selon laquelle tous les acteurs agissent "de manière responsable pour favoriser leur mise en œuvre dans le respect des règles démocratiques".
Face à la situation actuelle dans le pays, UNIR appelle ses membres et sympathisants où qu’ils soient et toutes les togolaises et togolais épris de paix ""à ne céder à aucune intimidation et provocation et à demeurer vigilants et mobilisés afin de faire échec à toutes les manœuvres et velléité qui sont de nature à porter atteinte aux institutions démocratiques ou à remettre en cause l’Etat de droit ainsi l’unité et la cohésion du peuple"".
Une vaste campagne de sensibilisation et d’actions à engager sur toute l’étendue du territoire national, est donc promise pour instruire plus d’uns à cet effet.
En complément à cette déclaration, le 2ème Vice-président de UNIR, Foli Bazi-Katari a fait comprendre que cette marche en valait la peine parce que ""les circonstances exigent que le parti démontre qu’il est le plus grand et le plus fort"". Et aux autres forces politiques du Togo, ""il ne faut jamais essayer de marcher sur les orteils de UNIR, car si vous le faites, vous saurez de quoi nous sommes capables"", avait-il averti.