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L’Afrique de nouveau sous «administration provisoire» du FMI?
Publié le vendredi 1 septembre 2017  |  Financial Afrik


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Cérémonie de passation de service entre Henry Gaperi et Kodjo Adedze à la tête de l`OTR
Lomé, le 28 février 2017. Siège de l`OTR. Cérémonie de passation de service entre Henry Gaperi et Kodjo Adedze à la tête de l`OTR. Ministre Sani Yaya de l`Economie et des Finances du Togo.


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Les difficultés économiques en Afrique depuis trois ans font basculer le continent de nouveau dans une sorte de politique d’ajustement structurel qui ne dit pas son nom.

Les prescriptions portent sur la réduction du déficit budgétaire, la restructuration des dépenses publiques, le gel des nouveaux investissements, les limitations sur les transferts à l’étranger et, dans certains cas, le rapatriement des avoirs extérieurs imposé aux opérateurs privés, la restriction sur le change et ses conséquences dont la disparité des taux entre le marché officiel et le marché parallèle.

L’Angola, le Nigeria et l’Afrique Centrale mais aussi le Ghana, la Zambie et le Zimbabwe, dépendants du pétrole et des matières premières en général, sont durement impactés par la crise. A la fin 2016, l’inflation était de 42 % en Angola et de 18,5 % au Nigéria.


En réaction, le FMI a indexé des “ajustements insuffisants des politiques publiques” et rappelé les gouvernements à l’ordre.


Première à se voir administrée la pilule amère, la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) a, le 16 décembre 2016 à Yaoundé, ouvert des négociations avec le FMI pour un programme d’ajustement destiné à favoriser la relance et le retour aux équilibres macroéconomiques. L’Union de façade affichée alors dans la capitale camerounaise a très vite volé en éclat, chaque pays ayant choisi de négocier individuellement son programme de financement conditionné à une discipline budgétaire stricte. La Guinée Equatoriale qui n’avait plus sollicité le fonds depuis 1996 est de nouveau sous programme. Idem pour le Cameroun, première économie de la région, qui a sollicité et obtenu 917 millions de dollars.

En dehors de la CEMAC, la restructuration sous les couleurs du FMI bat son plein. Entre découvertes de « dettes cachées» et admonestations, la plupart des gouvernements africains entrent dans les rangs. Au Mozambique, en Angola et au Ghana, les mesures prises aux allures de sanctions en raison de dettes cachées font craindre les risques de soulèvement. Pour l’heure, les mesures drastiques ne concernent que les pays pétroliers et exportateurs de matières premières.

Le FMI se montre attentif envers la situation des pays peu tributaires des exportations de ressources naturelles, tels que la Côte d’Ivoire, le Kenya et le Sénégal, les déficits budgétaires sont restés élevés depuis maintenant plusieurs années. “Même si la croissance demeure vigoureuse, des signes de vulnérabilité commencent à se faire jour — la dette publique s’affiche en hausse, le coût des emprunts s’est accru et, dans certains cas, des arriérés de paiement s’accumulent et le montant des créances improductives s’accroît dans le secteur bancaire, même dans un contexte de forte croissance”, observait le fonds.

Ainsi, la parenthèse des 10 glorieuses (2004-2014) semble s’être brusquement refermée sur un parfum des années 80 marquée par les programmes d’ajustements structurels, les licenciements et les dévaluations.
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