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Présidentielles en Afrique : ces opposants qui butent sur la dernière marche du pouvoir
Publié le samedi 2 septembre 2017  |  Jeune Afrique


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
CAP 2015 de nouveau dans les rues pour exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles prévues depuis dix ans
Lomé, 03 août 2017. CAP 2015 de nouveau dans les rues pour exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles prévues depuis dix ans. Partie de Bè-Gakpoto, cette marche de cette coalition de cinq partis dits de gauche, a chuté au bas fonds du Collège Saint Joseph où Mme Adjamagbo-Johnson et Jean-Pierre Fabre ont une nouvelle fois embrayé sur la nécessité d`opérer les réformes. L`ambiance durant cette marche a été entretenue par des prestations de plusieurs artistes de la chanson togolaise dont Ras Ly et Amen Jah Cissé.


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Si l'opposant Raila Odinga garde encore une chance de remporter enfin la présidentielle après la décision ce vendredi d'annuler le scrutin présidentielle au Kenya, Isaías Samakuva n’a pas pu, cette fois encore, se faire élire à l’issue des élections générales en Angola. Et la liste de ces opposants africains et candidats malheureux à la magistrature suprême est bien longue. Portfolio.

Les opposants abonnés à la seconde place

C’était son dernier essai et il ne l’a pas pas transformé. À 71 ans, l’éternel opposant angolais Isaías Samakuva a été crédité de seulement 24, 04 % lors des élections générales du 23 août. Avant ces scrutins, le leader de l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita) indiquait à Jeune Afrique qu’il se présentait là pour « la dernière fois ». Lui qui avait déjà tenté sa chance en 2008 et 2012. Toujours sans succès.

Un cas de figure différent de celui de l’opposant historique kényan Raila Odinga, 72 ans, qui a saisi la Cour suprême de son pays pour contester les résultats de la présidentielle du 8 août, lesquels ont placé le président sortant Uhuru Kenyatta en tête avec un peu plus de 54 %. Le verdict des haut-magistrats kényans, intervenue vendredi 1er septembre, a ordonné la tenue d’un nouveau scrutin. Ce qui paraît comme l’ultime chance pour le leader de la coalition d’opposition Nasa qui en est déjà à sa quatrième tentative. Après une troisième place décrochée en 1997, Raila Odinga avait en effet déjà terminé deuxième à deux reprises : en 2007 et 2013.

De fait, si l’on ne considère que tous ceux qui, ces dernières années, se sont présentés au moins trois fois au scrutin présidentiel et sont parvenus à se hisser au moins une fois à la seconde place, le nombre est à 12. Exit tous les ceux qui briguent régulièrement la magistrature suprême sans réelle possibilité de l’emporter.


Ceux qui n’en sont qu’à deux tentatives infructueuses

Dans cette deuxième catégorie s’alignent des opposants qui ont laissé tomber après deux échecs à la présidentielle mais aussi ceux qui croient encore à leur chance de l’emporter un jour. D’autant qu’ils sont déjà parvenus, au moins une fois en deux tentatives, à se placer juste derrière le président élu. C’est le cas notamment du député malien Soumaïla Cissé. Après avoir buté sur la dernière marche à deux reprises (il a terminé second en 2002 et en 2013), le président de l’Union pour la république et la démocratie (URD) se rêve en effet en homme de 2018 pour relancer l’économie de son pays.
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