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BAD: menace sur le caractère africain d’une institution
Publié le lundi 4 septembre 2017  |  Financial Afrik


© aLome.com par Atapointe
Assemblées annuelles de la BAD: Cérémonie de clôture
Ouvert le 25 Mai dernier, les assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement ont refermé leurs portes ce 29 mai 2015. Une cérémonie qui a vu la participation du nouveau président et du Premier ministre Daniel Kablan Duncan.


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Au 30 juin 2017, le Nigeria reste toujours le premier actionnaire de la Banque Africaine de Développement (BAD, AfDB) avec 8, 479% des voix, loin des 10% et poussière qu’il avait lors de l’élection d’Akinwumi Adesina en mai 2015. Ce recul est né de la dernière augmentation de capital de l’institution. Les USA viennent en deuxième position avec 6,6% des voix. Viennent ensuite l’Egypte (5,589%) le Japon (5,524), l’Afrique du Sud (5,087) l’Algérie (4,2%), l’Allemagne (4, 185%), le Canada (3,9%), la France (3,799%), la Côte d’Ivoire (3,766%).

Le royaume du Maroc occupe la 11 ème place avec3,615 % alors qu’il est toujours en tête de peloton en termes d’approbations de prêts et de programmes.

Si la Banque est majoritairement détenue par les 54 pays africains, leur part ne cesse de s’éroder et ne serait plus que de 58,822% contre 41,178% pour les 26 pays membres non régionaux. Cette dégradation remet en cause le principe sacro-saint adopté avant l’ouverture du capital-actions de la BAD le 1er janvier 1983 qui prévoyait que les 2/3 du capital soient détenus par les pays membres régionaux et 1/3 par les actionnaires non-régionaux. Ce ratio a été modifié sous la présidence du marocain Omar Kabbaj à 60/40.

En cas de nouvelle augmentation de capital (le principe des discussions a été ouvert lors des dernières assemblées de l’institution tenues au mois de mai 2017 à Ahmadabad en Inde), l’on risque de voir le rapport entre les deux groupes de pays s’atténuer encore davantage. La BAD risque de perdre son caractère africain pour devenir une “Agence internationale pour le développement de l’Afrique” (AIDA). En attendant, la répartition des forces font que les actionnaires n’occupent pas les mêmes rangs.

Si l’on se fie à ces chiffres publiés par la BAD, l’administrateur le plus puissant serait le nigérian Dr. Bright Erakpoweri OKOGU qui représente son pays et Sao Tomé pour au total 8,553% de voix. Les récentes nominations de ressortissants nigérians a des pistes de Directeurs de départements stratégiques au sein de l’institution est la parfaite illustration du laissez-faire du Conseil d’Administration. Il faut le dire à la décharge du Nigeria qu’il est le seul pays africain à mettre en place un fonds spécial dès 1975 pour aider les pays enclavés. Fort de son poids dans l’actionnariat et de son fonds de solidarité africaine, le Nigeria occupe la présidence de la Banque et différentes fonctions stratégiques. Aux yeux des observateurs, cette fausse OPA devrait permettre au président de conduire des réformes en profondeur. Osera-t-il toucher le corps des administrateurs?
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