Au Togo, l’opposition prête à remarcher

Politique

Publié le mercredi 6 septembre 2017 | DW Afrique

© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Conférence de presse en prélude aux manifestations des 6 et 7 septembre 2017 de l`Opposition
Lomé, le 4 septembre 2017. Siège de la CDPA. Conférence de presse des principaux leaders des formations d`opposition qui prennent part aux manifestations des 6 et 7 septembre 2017, sur toute l`étendue du territoire national. Une sortie médiatique marquée par la réapparition publique officielle de TIKPI ATCHADAM du PNP, depuis les marches des 19 et 20 août 2017.

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- 30/8/2017

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Activités des partis politiques 2017

Après les manifestations du 19 août qui ont fait deux morts, l’opposition togolaise appelle de nouveau ses militants à se rassembler les 6 et 7 septembre dans une dizaine de villes du pays, au lieu de 45 comme prévu.

Les partis politiques de l’opposition togolaise ont appelé à la marche pour exiger des réformes politiques, notamment la limitation à deux mandats présidentiels (10 ans), le mode scrutin aux élections présidentielles et législatives à deux tours et le vote des Togolais de la diaspora. Brigitte Adjamagbo-Johnson, coordonnatrice de la coalition de l’opposition dénommée CAP 2015, fait part de la détermination de l’opposition à aller jusqu’au bout :

"Vous savez que le Togo aborde encore une fois des moments historiques dans sa lutte pour enraciner la démocratie. La lutte a pris un nouvel élan. Les Togolais se sont remobilisés à nouveau et donc nous voulons entrer dans une phase très critique cette semaine à travers l’organisation de marches."

Les organisateurs des manifestations se sont mis d’accord avec les autorités sur les itinéraires que suivront les marches. Donc il n’y a pas de véritable appréhension concernant de possibles violences. Brigitte Adjamagbo-Johnson espère que les forces de l’ordre, également concernées par les aspirations du peuple, feront preuve de professionnalisme durant ces manifestations :

"Nos frères de l’armée sont des Togolais comme nous. Ils vivent dans nos familles. Ils ressentent au quotidien les difficultés de tous les Togolais. Ils connaissent les aspirations des Togolais et ils ont les mêmes aspirations." ... suite de l'article sur Autre presse

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