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Manifestations politiques au Togo : Le syndrome du 12 juin hante l’esprit de la synergie de l’opposition
Publié le jeudi 14 septembre 2017  |  Togo Top News


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Foule monstre à une manifestation de plusieurs partis d`opposition du Togo pour dénoncer la gouvernance sous Faure GNASSINGBE
Lomé, le 06 septembre 2017. Principales artères de la capitale togolaise. Une large coalition de l`opposition togolaise bat le pavé dans la capitale comme dans plusieurs autres villes du pays pour exiger le "retour à la Constitution de 1992, le vote de la diaspora et l’élargissement des opposants condamnés après les violences des 19 et 20 août 2017 ayant émaillé une manifestation du parti PNP (Parti national panafricain)". Une foule monstre participe à cette mobilisation. Tikpi Atchadam et J-P Fabre, vedettes du meeting de fin de marche.


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Les manifestations politiques en occurrence les marches des partis de l’opposition jusqu’à un moment très récent au Togo ne faisaient plus ni chaud ni froid au parti au pouvoir, Union pour la République (UNIR). Les manifestations menées par un des anciens partis politiques de l’opposition étaient devenues une routine dans le pays et les a réduit ainsi à « rien de nouveau sur la lune ». Mais le jeune parti de Tikpi Acthadam par sa mobilisation du 19 Août dernier a redonné « vie et goût» aux manifestations publiques. Force retrouvée, oui mais fera-t-elle long feu ? Le syndrome du 12 juin va-t-il refaire surface ?

En effet, les manifestations publiques organisées par le Parti National Panafricain (PNP) le 19 août à Lomé et à l’intérieur du pays ainsi qu’au sein de la diapora ont fait « paniquer » plus d’un.

Elles ont d’une manière ou d’une autre réconforté les partis politiques de l’opposition mais aussi remobilisé les citoyens aspirant aux réformes politiques. Pour rappel, le PNP revendique le vote de la diaspora et le retour à « la constitution originelle de 1992 » votée à plus de 90% par la population togolaise et toilettée en 2002 par le régime RPT devenu UNIR. Cette revendication du PNP a été reprise par 14 partis politiques de l’opposition parmi lesquels les différents partis des deux principaux regroupements CAP 2015 et Groupe des six, le parti Santé du Peule, le CAR et le NET, conduisant à des manifestations de l’opposition les 06 et 07 septembre derniers. Des manifestations qualifiées de « marée humaine » par la presse nationale et internationale.

Pour certains analystes, ces manifestations des 06 et 07 étaient une réussite pour l’opposition mais d’autres observateurs avisés pensent que la « mauvaise gestion » de cette mobilisation gigantesque par les partis politiques de l’opposition est « un échec».

Les manifestations des 06 et 07, une réussite gaspillée?

D’abord, il est à retenir que ces manifestations ont mis ensemble 14 partis politiques de l’opposition autour d’une même revendication, chose que bon nombre croyaient impossible jusqu’à la veille de ces manifestations. Ensuite, elles ont réuni des centaines de milliers de personnes dans les grandes artères de la ville de Lomé, ce qui n’était plus possible avant la marche du PNP.

Enfin, elle a été pacifique pour ce qui concerne les organisateurs et les militants. Marche pacifique, certes mais la jubilation de l’opposition n’a pas pu aller à son terme, cause les manifestants étaient restés dans les rues avec les leaders jusqu’au-delà de 22 heures. Ce qui est interdit par la loi régissant les manifestations au Togo communément appelée « loi Bodjona».

Face au « non-respect» des dispositions légales, les manifestants ont été dispersés à coup de gaz lacrymogènes et pourchassés. Le non-respect de la loi n’a pas été la seule raison donnée par certains observateurs pour qualifier la gestion des manifestations par les leaders de l’opposition de « mauvaise».

En effet, l’argument donné par les leaders des partis politiques de l’opposition pour rester dans les rues avec leurs militants jusqu’au-delà de 22 heures est que « les militants ont refusé d’aller au point de chute de la marche et décidé de rester au Carrefour Déckon (grand carrefour commercial du pays) jusqu’à obtenir satisfaction des revendications ». Ce repli des leaders de l’opposition aux désidératas des militants est considéré comme une erreur car selon des analystes, un bon leader ne doit en aucun cas se laisser conduire par ses militants. Pour eux, dans les cas pareil, il n’y a plus de différence entre le leader et le militant.

Puis la nouvelle revendication « inopportune »

A part le repli observé chez les responsables des partis politiques de l’opposition, il est à noter aussi l’insertion d’une nouvelle revendication qui est qualifié d’ « inopportune » par des observateurs. La nouvelle revendication qui a fait parution est la « démission » et la «discussion des conditions de départ du président «élu» Faure Gnassingbé.

Pour des analystes, c’est comme si l’opposition ne sait exactement pas ce qu’elle cherche. Les réformes ou le départ d’un président qui n’a pas encore terminé son mandat en cours ? Cette question mérite d’être posée car pour mémoire la grande mobilisation du « Collectif sauvons le Togo » le 12 juin 2012 avait échoué pour des raisons similaires. Aussi se demande-t-on, si le syndrome du 12 juin hante toujours l’esprit de la synergie de l’opposition.

Par ailleurs, il faut rappeler que le gouvernement à la veille des manifestations de l’opposition a envoyé de manière urgente un projet de loi à l’Assemblée nationale qui tient compte de la limitation des mandats électifs et des élections à deux (02) tours. Une démarche que l’opposition n’adhère pas en restant camper sur sa position de retour à la constitution de 1992 et la démission du Chef de l’Etat.
... suite de l'article sur Autre presse




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Publié le: 7/9/2017  | 


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