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Déclaration de la Conférence des Evêques du Togo en faveur de la Constitution de 1992: Représailles du MJPG!
Publié le mercredi 20 septembre 2017  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Messe chrismale 2016 dans l`archidiocèse de Lomé
Lomé, le 23 mars 2016. En prélude à la célébration de la Pâques 2016, une grande foule de chrétiens catholiques a répondu à l`appel de l`Archevêque Denis Amuzu-Dzakpah


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La déclaration de la Conférence des Evêques du Togo sur la situation sociopolitique au Togo et en faveur d’un retour à la Constitution de 1992 ne passe pas forcément bien dans toutes les écuries du pays. Si d’aucuns l’ont accueilli favorablement, ce n’est pas le cas au niveau du MJPG (Mouvement des Jeunes pour la Popularisation de la Bonne Gouvernance) qui était face à la presse ce jour à Lomé.

Partant du constat selon lequel, dans leur déclarations les "Evêques craignent d’avoir à rendre compte du sang du méchant, s’ils ne l’avertissaient pas, et s’ils ne lui disaient pas d’abandonner sa conduite mauvaise, le sachant condamné à mourir de son péché (cf. Ezéchiel 33, 7-9)", le MJPG se fond dans une litanie d’interrogation dont, ""qui donc est le méchant, quel est le péché pour lequel il est condamné à mourir et qui est ce qui l’a condamné à mourir?

Au nom de quel peuple parlez-vous ? Quel peuple demande que les réformes soient conformes à la Constitution de 1992 ? Vous êtes-vous assurés que ce peuple pour lequel vous prenez parti est majoritaire au sein de la République ? Au nom de quel principe biblique, la majorité impose-t-elle sa volonté à la majorité ?

De ces interrogations, le MJPG fait ressortir que la Conférence épiscopale est sortie de "son rôle pastoral"" et donc "a raté une occasion en or d’observer le silence"".

Et parlant justement de la Constitution de 1992, ce mouvement qui se réclame porte voix de la majorité des Togolais souligne qu’elle n’"est pas d’essence divine", et "est définitivement caduque". Et dans son raisonnement, si elle était toujours en vigueur aujourd’hui, "elle aurait 25 ans et sa révision serait à l’ordre du jour si elle n’était déjà opérée, dans son esprit et dans sa lettre".

Et donc, fonder des revendications sur son retour aujourd’hui à l’analyse du MJPG reviendrait à traduire une absence de volonté de progrès et ""un prétexte pour fomenter une insurrection qui n’aboutira jamais au changement de régime envisagé ni même à l’adoption des dispositions antidémocratiques visées"".
... suite de l'article sur Autre presse


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