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Togo : «Il faut en finir avec la mainmise de la famille Gnassingbé sur le pays»
Publié le jeudi 21 septembre 2017  |  Le Monde Afrique


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Conférence de presse en prélude aux manifestations des 6 et 7 septembre 2017 de l`Opposition
Lomé, le 4 septembre 2017. Siège de la CDPA. Conférence de presse des principaux leaders des formations d`opposition qui prennent part aux manifestations des 6 et 7 septembre 2017, sur toute l`étendue du territoire national. Une sortie médiatique marquée par la réapparition publique officielle de TIKPI ATCHADAM du PNP, depuis les marches des 19 et 20 août 2017. TIKPI ATCHADAM


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Nouvelle figure de l’opposition, Tikpi Atchadam souhaite « une union d’action autour d’un seul et même objectif pour faire tomber le régime ».


Propos recueillis par Christophe Châtelot (Lomé, envoyé spécial)



Inconnu du grand public il y a quelques semaines encore, l’opposant togolais Tikpi Salifou Atchadam, 50 ans, fondateur en 2014 du Parti national panafricain (PNP), a déboulé sur la scène politique au début de l’été. Originaire du centre-nord du pays, jusqu’alors considéré comme une chasse gardée du pouvoir, il a réuni plusieurs milliers de personnes dans un stade de Lomé et organisé une manifestation, le 19 août, qui a relancé un vaste mouvement de protestation demandant des réformes institutionnelles, dont l’objectif avoué est le départ du président Faure Gnassingbé, qui succéda à son père Gnassingbé Eyadéma, indéboulonnable chef de l’Etat de 1967 jusqu’à sa mort en 2005.


Le président a proposé une réforme constitutionnelle limitant à deux le nombre de mandats et restaurant le principe d’une élection à deux tours. Pourquoi cela est-il insuffisant ?

Tikpi Atchadam Les Togolais veulent en finir avec la mainmise de la famille Gnassingbé sur le pays. La réforme revient à instaurer – dans les faits si ce n’est dans le texte – une Constitution monarchique puisqu’il pourrait se présenter en 2020 et en 2025 dans un contexte d’élections manipulées. Mais les Togolais viennent de montrer leur détermination en sortant comme jamais dans les rues le 19 août, puis les 6 et 7 septembre. Tout ce qu’ils demandent, c’est de vivre normalement comme au Bénin ou au Ghana, alors qu’ici il n’y a plus de système d’éducation, de santé. Manger pose problème.


On ne lui fait plus confiance, même s’il dit qu’il ne se représentera pas en 2020. Dorénavant, on ne croit plus en sa parole. En 2005, il a dit « je suis l’homme des réformes », puis il a promis de « ne plus faire couler le sang pour des raisons politiques », annoncé « la décentralisation » et enfin de « réconcilier les Togolais avec eux-mêmes ». Au bout du compte : rien.


Ce que nous lui disons, c’est d’arrêter son mandat en 2017, mener des réformes et organiser des élections générales anticipées dont il serait le garant sans y participer. Nous ne voulons pas couper la tête de Faure, il dispose d’une expérience dont le pays peut avoir besoin.


N’est-il pas prisonnier du régime mis en place par son père?


C’est lui qui décide de tout. Mais sa soif du pouvoir le rend sourd. Il a hérité du Togo comme un paysan du champ de son père. Les barons du régime sont ses métayers, ils lui doivent tout, mais c’est lui qui a le pouvoir. Il lui suffit d’un discours de dix minutes pour rompre le cycle de violences qui existe dans ce pays depuis 1963. S’il le fait, s’il renonce au pouvoir, il sort par la grande porte. Les Togolais sont prêts à pardonner. Sinon, il en portera la responsabilité.





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Publié le: 20/9/2017  | 


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