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Togo/Manifestations: un adolescent succombe à ses blessures
Publié le vendredi 22 septembre 2017  |  AFP


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
2eme jour de manifestation de l`opposition: appel à garder le cap de la mobilisation populaire
Lomé, le 21 septembre 2017. 2eme jour de manifestation de l`opposition: appel à garder le cap de la mobilisation populaire. Un meeting au bas-fond du collège St Joseph a mis fin à la mobilisation du jour, très loin des foules monstres des 6 et 7 septembre derniers. Ces opposants tiennent toujours au "retour à la Constitution originelle de 1992".


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Un adolescent de 15 ans, qui avait participé aux manifestations antigouvernementales à Bafilo (centre-nord du Togo) et qui avait été transféré à l'hôpital de Sokodé, a succombé à ses blessures vendredi, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.


"Le garçon n'a pas survécu", a expliqué un employé de l'hôpital de Sokodé, deuxième ville du Togo. "Il a eu les organes perforés et il est décédé après l'opération", a-t-il dit sous couvert de l'anonymat.


Le personnel de l'hôpital n'a pas souhaité indiquer si sa blessure avait été provoqué par une bombe de gaz lacrymogène, une balle de caoutchouc ou une balle réelle.

Dans la ville de Sokodé, fief du Parti national panafricain (PNP - opposition) de Tikpi Atchadam, la vie avait repris "calmement", selon les résidents, après les deux jours de manifestations, mercredi et jeudi, pour
demander le départ du président Faure Gnassingbé, héritier d'une famille au pouvoir depuis 50 ans.


Mercredi, à Bafilo (à 50 kilomètres de Sokodé), un enfant d'une dizaine d'années a été tué et l'opposition y a recensé 77 blessés. Les huit cas les plus graves ont été évacués à Sokodé, selon le personnel de l'hôpital.

Interrogés par l'AFP, les blessés ont rapporté qu'ils avaient décidé d'emprunter un autre circuit que celui décidé par les autorités, et marchaient sur la route nationale 1, qui mène vers le Burkina Faso, lorsqu'ils ont été délogés par les forces de l'ordre.


A Mango, dans l'extrême-nord du pays, "un enfant d'une dizaine d'années a (également) été tué et 25 personnes blessées, dont 10 par balles", a déclaré à l'AFP une source proche de la présidence togolaise.


Les blessures auraient été causées par des "fusils de chasse" et "des fusils à balles", selon une source de la présidence, témoignant sous couvert de l'anonymat, qui a précisé que les forces de l'ordre "ne détiennent ni l'un ni l'autre". L'opposition a démenti ces affirmations.


Les manifestations, lancées en août à l'appel du PNP, rejoint par une coalition de 13 partis d'opposition en septembre, ont fait 4 morts et des dizaines de blessés.


Vendredi, le parti présidentiel, l'Union pour la République (UNIR), s'est dit "consterné" par les violences, qu'il attribue aux manifestants. "Le processus de réformes (constitutionnelles) ne doit en aucun cas aboutir
à des blessés, au décès d'innocents concitoyens ou aux destructions et dégradations de biens publics ou privés", a rappelé le parti au pouvoir.


Le gouvernement a proposé un projet de réforme constitutionnelle, prévoyant notamment de limiter à deux le nombre de mandats présidentiels. Le texte devrait être voté par référendum "dans les prochains mois", selon le gouvernement.

Toutefois, l'opposition le rejette, dénonçant la non-rétroactivité de la mesure, qui permettrait à Faure Gnassingbé de se représenter pour deux scrutins supplémentaires en 2020 et 2025.

M. Gnassingbé est arrivé au pouvoir avec le soutien de l'armée en 2005, à la mort de son père, le général Gnassingbé Eyadema qui a dirigé le Togo d'une main de fer pendant 38 ans.


cl-spb/jh

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