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Le chef de l’ONU appelle l’exécutif togolais à "un dialogue constructif"
Publié le samedi 23 septembre 2017  |  AFP


© Autre presse par DR
António Manuel de Oliveira Guterres, SG de l`ONU


Fichier joint:
Crise autour des réformes au Togo/Communiqué de l’ONU, de l’UE, de la France, RFA et des USA
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Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé samedi le gouvernement et tous les acteurs politiques au Togo "à s’engager dans un dialogue constructif" alors que le pays est secoué par des manifestations réclamant le départ du président Faure Gnassingbé.


Lors d’une rencontre avec le Premier ministre togolais Komi Selom Klassou
en marge de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU à New York, Antonio
Guterres "a encouragé le gouvernement et tous les acteurs politiques à
s’engager dans un dialogue constructif dans le cadre de discussions sur les
réformes institutionnelles et constitutionnelles", a indiqué dans un
communiqué son service de communication.


Lors de son discours cette semaine à la tribune de l’Assemblée générale,
Komi Selom Klassou avait souligné que le processus de réforme
constitutionnelle engagé par son gouvernement "répondait aux aspirations
profondes du peuple togolais". Ce projet prévoit une limitation du nombre de
mandats présidentiels à deux, comme le demandait l’opposition depuis plus de 10 ans, et un mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours.

"Sans tarder, un projet sera soumis à la ratification du peuple" lors d’un
référendum, avait-il ajouté.

Quatre personnes sont mortes et des dizaines d’autres ont été blessées lors
de manifestations lancées en août à l’appel d’une formation de l’opposition,
le Parti National Panafricain, rejointe par une coalition de 13 partis
d’opposition en septembre.

Vendredi, le parti présidentiel, l’Union pour la République (UNIR), s’est
dit "consterné" par les violences, qu’il attribue aux manifestants. L’opposition rejette le projet de réforme du gouvernement, dénonçant la
non-rétroactivité de la mesure, qui permettrait à Faure Gnassingbé de se
représenter pour deux scrutins supplémentaires en 2020 et 2025.

M. Gnassingbé est arrivé au pouvoir avec le soutien de l’armée en 2005, à
la mort de son père, le général Gnassingbé Eyadema qui a dirigé le Togo d’une main de fer pendant 38 ans.


prh/sha



Manifestation pour et contre la réforme
Publié le: 23/9/2017  | 


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