La situation politique devient de plus en plus tendue. D'un côté, l'entêtement du régime RPT-UNIR dans sa logique d'organiser un référendum, et donc de s'éterniser au pouvoir. De l'autre, la détermination manifeste de l'opposition pour une alternance politique au sommet de l’État togolais. Vendredi à Lomé, lors d'un débat public initié par West Africa Network for Peacebuilding (WANEP-Togo), les deux camps se sont prononcés. Durant plus de deux heures, chaque partie a défendu sa position.
"Devons-nous aller au referendum avec un texte qui pose problème ou allons-nous nous asseoir et dire exactement ce qu'il faut et remettre les choses à l'endroit ? Parce que ce que le peuple demande, c'est la remise à l'endroit de ce qu'on a pris le temps pour tripatouiller à longueur de journée. Et ce que le peuple demande, après avoir attendu de si longues années, c'est qu'on lui redonne sa Constitution de 1992 et il faut qu'on s'assied pour en parler à un moment ou à un autre. Sinon le referendum dont on parle, puisqu'on estime qu'on a les deux tiers à l'Assemblée et qu'on a les mains mises sur les institutions de la République et autre... donc ce referendum ne nous amènera nulle part. Parce qu'il y aura toujours une grande faction du peuple togolais qui ne sera pas d'accord avec ce qui va se faire. Et lee problème ne sera jamais résolu", a indiqué Isabelle Améganvi, Présidente du groupe parlementaire ANC. ... suite de l'article sur Autre presse