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Le mal togolais: L’intolérance à son paroxysme/Quelques cas avérés de la politisation à outrance au sein de l’opposition
Publié le jeudi 12 octobre 2017  |  Le Combat du Peuple


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
L`opposition togolaise a de nouveau mobilisé une marée humaine dans les rues de Lomé pour exiger des réformes
Lomé, le 04 octobre 2017. Principales artères de la capitale togolaise. L`opposition togolaise a de nouveau mobilisé une marée humaine dans les rues de Lomé pour exiger des réformes, et tout singulièrement le retour à la Constitution de 1992. Le leader du PNP, T. Atchadam, a rejoint les manifestants en fin de marche en face de l`hôtel Sancta Maria. C`est sa deuxième apparition durant une manifestation de cette coalition de l`opposition après celle du 07 septembre 2017.


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Depuis les manifestations du 19 août organisées par le Parti National Panafricain (PNP), certains partis de l’opposition sont montés au créneau pour reprendre le flambeau de la lutte populaire avec les mêmes méthodes désuètes que celles des années 90.

C’est le lieu de déplorer le fait que ce n’est pas parce qu’on souhaite le retour à la Constitution de 1992 qu’on doit recourir aux mêmes procédés qu’en 1990 qui n’ont pas permis d’obtenir gain de cause. Qu’à cela ne tienne. Notre analyse porte sur les derniers développements de l’actualité au cours desquels on a assisté, une fois encore, une fois de plus, à la politisation à outrance des faits chez les acteurs et les observateurs de la scène politique togolaise notamment l’opposition togolaise.

1°) En début du mois d’octobre, en l’occurrence pendant la semaine du 2 octobre 2017, nous avons appris, à l’instar de beaucoup d’autres citoyens togolais, sur les médias de la place, le virement d’une somme supplémentaire de quatre cent dix mille francs CFA (410.000) aux émoluments des Députés. Pour une raison inexpliquée jusqu’alors, les parlementaires togolais issus de l’opposition ont poussé un tollé général lorsqu’ils ont vu rajouté sur leurs comptes bancaires respectifs, ces indemnités dont ils prétendent ignorer la raison.

En temps normal, le bon sens aurait voulu que les Députés de l’opposition qui en ont fait une affaire d’État, s’assurent d’abord de la justification réelle de ces virements auprès du questeur ou, à limite, de leur Supérieur hiérarchique qui est le Président de l’Assemblée Nationale surtout lorsqu’on sait que l’Assemblée Nationale est une institution autonome dont le citoyen lambda ignore le fonctionnement.

Mais puisque nous sommes sur le terrain politique et que toutes les raisons sont bonnes pour pourfendre et vilipender le parti au pouvoir, surtout en ces périodes de soubresauts, à quoi avons-nous assisté?

Les députés de l’opposition n’ont pas trouvé mieux que de publier un communiqué saugrenu dans lequel ils annoncent qu’ils comptent mettre en commun le produit total de cette augmentation pour constituer un fonds spécial de circonstance qui permettra de venir en aide aux victimes des manifestations politiques qu’ils ont eux-mêmes organisées ces dernières semaines au nom de leurs ambitions destructrices.


Le plus curieux, c’est que le communiqué des Députés de l’opposition souligne que ce « bénévolat » va se faire dans l’ignorance totale des intentions réelles liées à cette augmentation et en attendant d’en savoir plus. Bref, une récupération pure et simple des faits qui ne fait ni chaud ni froid aux observateurs avisés d’autant plus que si les Députés étaient animés de bonnes intentions, ils n’auraient pas attendu qu’une somme supplémentaire inconnue vienne s’ajouter à leurs émoluments avant de chercher à venir en aide au peuple au nom duquel ils s’expriment, Cette façon de faire est pitoyable et met à nu la démagogie qui les a toujours caractérisés dans leurs conquêtes du pouvoir. Pourquoi ne versent-ils pas la totalité de leurs indemnités à cette cause pendant qu’on y est ? En définitive, il s’est avéré d’un rappel d’indemnités de mission non payées.

2°) Un autre fait qui a retenu notre attention est la marche dite de la colère organisée le jeudi 5 octobre 2017 par l’opposition. Il convient de souligner que c’est une manifestation qui a montré un visage strictement différent de celui de la veille. Les manifestants de l’opposition, déchaînés dans certaines rues de la capitale, ont montré leur colère en érigeant des barricades et en violentant les citoyens qui vaquaient librement à leurs occupations. Dans plusieurs quartiers de Lomé comme Atikoumé, Nukafu, Hedzranawoé, Gbossimé et Bè notamment, les commerçants ont été obligés de fermer leurs boutiques et de fuir pour ne pas subir la colère des manifestants incontrôlables.

Exprimant leur mécontentement de ne pas voir les populations acquises à leur cause, les militants de l’opposition se sont lancés à leur poursuite, créant un climat de psychose dans la ville. N’eût-été l’intervention des forces de l’ordre et de sécurité avec des moyens dissuasifs pour rétablir l’ordre, l’on aurait assisté à une véritable guérilla urbaine. D’où la question de savoir si c’est cela l’alternance ou la démocratie prônée par ceux qui prétendent parler au nom du peuple.

En tout état de cause, l’expression populaire ne peut laisser libre cours à l’anarchie. Il est temps que l’intolérance à son paroxysme au sein de l’opposition cesse pour faire place au dialogue avec les autres acteurs de la classe politique.

Autrement, la politisation à outrance a encore de beaux jours devant elle. Avec ses conséquences imprévisibles.



Julles
... suite de l'article sur Le Combat du Peuple




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