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SOS Journaliste en Danger: « les fameux arrêts de rigueur ne sont plus des sanctions appropriées »
Publié le mardi 21 janvier 2014  |  AfreePress




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Togo - L’agression jeudi dernier de deux journalistes dans l’exercice de leur fonction, l’un à Aného (40 km à l’est de Lomé) et l’autre à Lomé par les forces de l’ordre et de sécurité, continue de susciter de l’inquiétude auprès des organisations des journalistes, surtout les sanctions que prennent les autorités de la sécurité et de la protection civile contre les agents indélicats.

A travers un communiqué dont L’Agence Afreepress a eu copie, SOS Journaliste en Danger ne cache pas son inquiétude vis-à-vis de ce phénomène qui prend de l’ampleur.
« SOS Journaliste en Danger s’inquiète de la recrudescence des agressions des journalistes sur les lieux de reportages et leur banalisation par les responsables en charge de la sécurité de notre pays. Interpellés à plusieurs reprises sur la question, le ministre de la sécurité et les responsables de la Gendarmerie nationale et de la police se contentent généralement de présenter des excuses aux victimes en promettant des sanctions exemplaires contre les fautifs notamment les fameux arrêts de rigueur », souligne le communiqué.

D’ailleurs, tiennent à rappeler Ferdinand Ayité et ses collègues, « personne n’a la certitude de ces arrêts de rigueur » pris pour punir les agents agresseurs.
Selon cette organisation, il est temps que ces agents qui s’adonnent à de telles pratiques soient traduits devant la justice pour en finir une bonne fois pour toute avec cette « prime de l’impunité » et cette « complaisance entretenue » par les autorités de la protection civile.

« Ce sentiment d’impunité dont bénéficient les forces de l’ordre qui ne sont jamais déférées devant les tribunaux pour répondre de leurs actes est une prime à l’impunité qui encourage les forces de l’ordre à se défouler sur les professionnels des médias », fait remarquer le communiqué.
SOS Journaliste en Danger, « au regard de cette complaisance bien entretenue estime que les fameux arrêts de rigueur ne sont plus des sanctions appropriées à l’endroit de ceux qui prennent le plaisir à violenter les journalistes et qu’il est impérieux de déférer ces fautifs devant les tribunaux ».

Telli K.

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