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«Togo debout» n’a pas l’intention de s’arrêter à la première interdiction de sa manifestation
Publié le mardi 17 octobre 2017  |  Global ACTU


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Les Universités sociales du Togo demandent plus de transparence autour de la décentralisation en terre togolaise
Lomé, le 18 avril 2017. Maison de la Santé. Au cours d’une Conférence de presse, les Universités sociales du Togo (UST) demandent au Gouvernement beaucoup plus de transparence dans le processus de la décentralisation, en mettant à la disposition de tous les acteurs toute la documentation pouvant leur permettre de contribuer à la réussite dudit processus. Pr David Dossey, un des responsables des UST.


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L’interdiction pour cause d’existence d’éléments de trouble à l’ordre public à laquelle a été confrontée la messe œcuménique suivie d’un concert qu’ils ont voulu organiser le 15 octobre à la plage, ne suffit pas à les arrêter. Les responsables du front social « Togo debout » ont encore saisi ce lundi la délégation spéciale de la ville de Lomé d’une déclaration préalable de la même manifestation à la plage le 22 octobre prochain.

L’information a été portée à la connaissance de la presse ce lundi à Lomé. C’est aussi le lieu pour cette organisation de la société civile de dénoncer la manière « arbitraire » avec laquelle l’autorité a interdit cet événement.

«Nous disons que dans les formes et les délais, le président de la délégation spéciale n’a pas respecté la loi du 16 mai 2011 qui lui impose de prendre une décision soigneusement motivée avant d’interdire une manifestation et non le faire par une simple correspondance qui n’a aucune valeur juridique. Ensuite, la loi lui enjoint de le faire 72 heures avant et non à l’avant-veille de la manifestation », a déclaré Me Raphaël Kpandé-Adzaré, l’un des coordinateur de Togo debout.

A la question de savoir ce qu’ils feront au cas où l’autorité interdit une seconde fois cette manifestation, les responsables du front social disent qu’ils n’ont pas l’intention, ni les moyens d’entrer dans un bras de fer avec des « gens qui sortent des armes munies de balles réelles pour tirer sur des manifestants ».

«Seulement, nous avons confiance que la manifestation projetée pour le 22 octobre ne connaîtra pas le sort de celle du 15 octobre. S’il y a des raisons, qu’on les partage avec nous », a soutenu l’avocat.

Pour Antoine Gbandou, une seconde interdiction rimerait avec le fait que l’autorité serait en train de leur montrer les voies des manifestations qu’elle préfère voir.

«Nous avons le sentiment d’être des citoyens de seconde zone. Il y a une minorité à qui tout est autorisé et une majorité à qui on refuse tout. Ceux qui sont au pouvoir doivent faire beaucoup attention parce que la roue peut tourner », a lancé de son côté Pr David Dosseh.

Celui-ci a tenu à lancer un appel à la communauté internationale, surtout la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
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