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L’arrestation de l’Imam à Sokodé est «irraisonnée», d’après Gerry Taama
Publié le mercredi 18 octobre 2017  |  Global ACTU


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Le NET donne sa position sur le processus de décentralisation au Togo
Lomé, le 21 avril 2016, siège du NET, Agoè. Gerry Taama parle de la décentralisation au Togo et de ses urgences devant la presse.


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Au Togo, le fait qui attise les tensions ces dernières heures est l’arrestation à Sokodé, ville située à 337 km au nord de Lomé, de l’Imam Alpha Hassan Mollar dans la nuit du lundi dans sa maison par des corps habillés, à la veille d’une manifestation de la coalition de l’opposition.

Réagissant ce mardi dans l’émission « Actu débat » de la radio Métropolys, à la suite des raisons avancées par le ministre de la Sécurité et de la protection civile Damehame Yark pour justifier cette arrestation, Gerry Komandéga Taama, le président du Nouvel engagement togolais (NET) qui ne fait pas partie de cette coalition, parle d’une arrestation «irraisonnée».

«L’arrestation d’un leader religieux devrait faire l’objet d’une plus grande réflexion. Il faut privilégier la pédagogie dans la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui avant d’arriver à une sanction extrême. Dans l’articulation des sanctions administratives et quasiment pénales, il y a d’abord la convocation. C’est lorsqu’on a convoqué une personne une, deux ou trois fois et qu’elle refuse qu’on peut l’arrêter manu militari », pense-t-il.

Selon l’ancien officier des Forces armées togolaises (FAT), aujourd’hui acteur politique, dans une ville aussi surchauffée comme Sokodé, « où on a malheureusement déploré plusieurs morts et beaucoup de destructions », se lever à la veille d’une manifestation de l’opposition qui déjà cristallise beaucoup d’attention et aller arracher quelqu’un comme cela, « c’est une chose qui me dépasse et que je ne comprends pas », a-t-il regretté.

Pour lui, on n’aurait dû discuter avec l’Imam avant d’arriver à cette solution musclée.

Gerry Taama, comme beaucoup d’ailleurs, craint pour la situation qui se profile à l’horizon. « La situation est vraiment volatile, les gens sont très déterminés et énervés », a-t-il prévenu avant d’ajouter : «je suis un ancien militaire, j’ai connu des zones de guerre. On sait comment ça commence mais on ne sait jamais comment ça se termine et un conflit généralisé mais jamais à l’avantage de qui que ce soit».
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Publié le: 8/10/2017  | 


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