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Mise au point du NET au sujet de sa représentation à la CENI
Publié le mercredi 18 octobre 2017  |  NET


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Le Parlement togolais acte le début de la recomposition de la CENI
Lomé, le 12 octobre 2017. Au cours de sa 3ème séance plénière de la 2ème session ordinaire de l’année 2017, le parlement donne carte blanche à douze membres devant officier dans la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ces douze Commissaires ayant reçu l’onction des députés, sont issus des organisations de la société civile, des partis extra-parlementaires, de l’Administration et du parti majoritaire au parlement, UNIR. L’opposition parlementaire a refusé d’envoyer sa liste de noms à cette occasion.


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Le 27 juillet 2017 (soit trois semaines avant le 19 août) le NET a fait un congrès statutaire au cours duquel les objectifs à court terme suivants ont été fixés:



Faire entrer au minimum 4 députés à l'assemblée nationale lors des élections législatives de 2018
Gagner au moins la mairie de 5 communes lors des locales
Gagner une cinquantaine de sièges de conseiller municipaux
Disposer d'un siège à la CENI au titre des partis extra-parlementaires
Renforcer l'orientation écologique du parti....


Par ailleurs, le NET a décidé de maintenir la décision de ne plus entrer dans les regroupements de partis politique (décision du congrès du 20 décembre 2014)


Ce 27 juillet, quand le NET prenait toutes ces décisions, personne ne parlait encore de référendum.
Les conditions de mise en place de la CENI actuelle sont certes précipitées, mais c'est cette CENI -ci qui va organiser les élections locales et législatives (au plus tard le 14 juillet 2018) de l'année prochaine puisqu'elle a un mandat d'un an.


Dans un telle situation, la mission du président national que je suis est de veiller à atteindre les objectifs de mon parti. A l'opposé des partis parlementaires qui ont leur place garantie par le code électoral, la multitude de partis extraparlementaires n'offre aucune garantie sur la disponibilité des places. Le NET n'aurait pas eu ce siège à la CENI que d'autres le prenaient. Il y avait neuf partis en lice, dont certains présents aussi lors des manifestations. Le but d'un parti, c'est de réaliser les objectifs de ses militants.
Nous sommes toujours opposés au référendum, pour les raisons que nous avons évoquées dans notre communiqué de presse. Il est actuellement peu probable d'ailleurs qu'il soit organisé, par contre, il est certain qu'il y aura des élections législatives l'année prochaine.


J'entends des gens dire que je suis un traître. Les seules personnes que j'ai peur de trahir, ce sont mes militants. Même s'ils étaient 100, je leur reste fidèle. Le NET ayant participé aux élections législatives et présidentielles, mérite amplement aujourd'hui sa place à la CENI. De toutes les façons, les partis de l'opposition parlementaire y viendront quand ils voudront, et ils donneront aussi des places aux autres coalisés, comme par le passé aussi.


Le NET a participé aux marches sans y être invité, comme plusieurs autres partis, parce que comme tous ces partis, nous voulons que les choses changent. Si participer à une CENI qui va organiser les législatives est une traîtrise, soit donc. Nous sommes des traîtres, comme tous ceux qui ont participé à cette CENI avant nous tout en étant opposés aux élections. Et là, la liste est longue.
De notre coté, nous continuerons à dénoncer la mauvaise gouvernance du gouvernement actuel, la gabegie opposée à l'extrême pauvreté, l'absence d'une vision sur le long terme et la corruption. Notre seul juge reste le peuple que nous consulterons dans moins d'une année.


D'ici fin octobre, le NET va se lancer dans la précampagne pour les législatives. Si nous avons des députés à l'assemblée, on nous prendra au sérieux. Si les forces démocratiques sont majoritaires à l'assemblée, nous allons commencer à changer les choses et l'alternance viendra.
Mais si on reste encore à s’entretuer comme on sait le faire au Togo, Unir prendra 73 députés aux prochaines législatives et pourra modifier la constitution à sa guise. Et nous serons toujours là à vociférer. Ça fait plus de 25 ans qu'on le fait, il faudra bien que ça cesse un jour, non"?



Gerry



Ce qui peut arriver à UNIR s`il persiste à ne pas faire les réformes (Magloire KUAKUVI)
Publié le: 8/10/2017  | 


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