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Nouvelle journée de manifestation au Togo
Publié le vendredi 20 octobre 2017  |  DW AFRIQUE


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Restes de pneus brûlés à Agoè comme signes de mécontentement
Lomé, le 18 octobre 2017. Restes de pneus brûlés à Agoè comme signes de mécontentement de militants de l`opposition.


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Au Togo, la journée a été plus calme ce jeudi. L'opposition avait appelé à de nouvelles manifestations mais celles-ci ont été moins massives.


Un recul qui s'explique sans doute par la peur des violences qui ont fait quatre morts dans la seule journée de mercredi. La présence massive des forces de l'ordre mais aussi d'hommes cagoulés et armés a aussi dissuadé bon nombre de Togolais de descendre dans la rue.


D'après les déclarations de l’opposition, la présence de miliciens n'est rien de nouveau. Déjà du temps de Gnassingbé père, le pouvoir togolais avait recours à ces hommes de main pour réprimer les manifestants. Depuis le 19 août dernier, date du début des manifestations, des miliciens se sont infiltrés dans les rangs des manifestants pour provoquer les forces de défense et de sécurité.
Mais lors des deux dernières manifestations, leur présence était plus visible qu'auparavant. Et Gerry Taama, le président du parti Nouvel engagement togolais (NET) redoute le risque d’un conflit communautaire.

"Le danger, c’est beaucoup plus des règlements de compte communautaires. Je crois que les forces de l’ordre ont pour mission d’empêcher une occupation de la voie publique. Je ne crois pas que des représailles puissent venir de la force publique. Mais je crains que d’autres communautés réagissent à la naissance de ces milices qui ont, par tradition, travaillé aux côtés du pouvoir en place. C´est pourquoi nous en appelons au calme et demandons à ce que ces milices disparaissent du paysage public. Le risque c’est que d’autres communautés puissent récupérer une bataille qui reste essentiellement politique."


"Que chacun prenne sa responsabilité"


Côté gouvernement, le Colonel Yark Damehane, ministre de la Sécurité publique, reconnait avoir été alerté de la présence des gens cagoulés dans les rues lors de ces manifestations. Mais après vérification, il s’agirait plutôt, selon lui, de jeunes organisés pour défendre leur quartier.

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