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La situation de l’alimentation et de l’agriculture 2017
Publié le jeudi 2 novembre 2017  |  Rural 21


© aLome.com par Parfait
L’agriculture au Togo
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Selon le rapport, les zones rurales jouent un rôle essentiel dans la croissance économique des pays en développement. Par conséquent, dans ces pays, les millions de jeunes prêts à entrer dans la vie active dans les décennies à venir n’ont pas lieu de quitter les zones rurales pour échapper à la pauvreté.

Selon le rapport intitulé 2017 La situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture, les zones rurales ont un gros potentiel de croissance économique dans le secteur de la production alimentaire et les secteurs connexes. Ce rapport a été publié par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en octobre 2017.

Toujours selon ce rapport, le ciblage du soutien politique et des investissements dans les zones rurales visant à créer des systèmes alimentaires et un secteur agroalimentaire connexe dynamiques bénéficiant de liaisons fiables avec les zones urbaines —notamment les villes de petite et moyenne importance — va créer de l’emploi et permettre à un plus grand nombre de personnes de rester et de prospérer à la campagne, ce qui constitue une intervention stratégique.

La transformation des économies rurales ne représente pas forcement une solution aux pressions qui poussent les gens à déménager, mais elle contribuera à créer des emplois précieux et à faire de la migration un choix, plutôt qu'une nécessité.

La croissance des marchés alimentaires urbains est une chance pour la population rurale

Le rapport sur la situation de l'alimentation et de l'agriculture 2017 met en évidence le fait qu'il est possible de transformer les économies rurales en exploitant la demande croissante en produits alimentaires dans les zones urbaines, ce qui aura pour conséquence de diversifier les systèmes alimentaires et de générer de nouvelles opportunités économiques dans le secteur agricole et non agricole.

Sont notamment concernées les entreprises qui transforment, affinent, emballent, transportent, stockent, commercialisent ou vendent la nourriture, ainsi que les entreprises qui fournissent des intrants de production tels que des semences, des outils, de l'équipement, de l'engrais ou encore des services d'irrigation ou de labourage.

Le rapport indique que, compte tenu de leur demande croissante, les marchés alimentaires urbains consomment actuellement jusqu'à 70 pour cent des produits alimentaires nationaux, et ce, même dans les pays comptant une large population.

Alors que l'urbanisation représente une « occasion en or » pour l'agriculture, elle pose également de nombreux problèmes à des millions de petits agriculteurs familiaux. Les marchés qui sont plus profitables peuvent entraîner une concentration de la production agricole dans les grandes exploitations agricoles commerciales, la création de chaînes de valeur dominées par les plus grands transformateurs et distributeurs, et l’exclusion des petits exploitants agricoles.

Les politiques doivent mettre l’accent sur les agriculteurs familiaux, les infrastructures, les petites villes et les communes

L'étude présente trois principaux axes d'action :

Le premier implique la mise en place de plusieurs politiques destinées à s'assurer que les petits producteurs soient en mesure de répondre pleinement à la demande urbaine en produits alimentaires. Des mesures visant à renforcer les droits fonciers, à garantir une certaine équité dans les contrats d'approvisionnement ou à améliorer l'accès au crédit en sont également quelques exemples.

Le deuxième consiste à renforcer les infrastructures nécessaires afin de connecter les zones rurales aux marchés urbains – dans de nombreux pays en développement, le manque de routes en milieu rural, de réseaux électriques, de lieux de stockage et de systèmes de transport réfrigéré représente un problème majeur pour les agriculteurs qui souhaiteraient tirer profit de la demande urbaine en fruits frais, en légumes, en viande et en produits laitiers.

Le troisième implique d'inclure non seulement les grandes villes dans les économies rurales et urbaines bien connectées, mais aussi d'y ajouter les zones urbaines un peu moins importantes. En effet, le rapport souligne le fait que les centres urbains moins importants représentent un marché alimentaire négligé. Dans les pays en développement, la moitié des résidents urbains vivent dans des villes et des communes de moins de 500 000 habitants.
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