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Magic System: l’amour dure 20 ans
Publié le lundi 6 novembre 2017  |  Agence Ecofin


© aLome.com par Lakente Bankhead
A`salfo et Magic System s`entretiennent ce 14 novembre 2014, à Lomé, avec des représentants de réfugiés ivoiriens présents sur le sol togolais depuis 2011. Une rencontre empreinte d`une grande fraternité et cordialité.
Magic System a rencontré des exilés ivoiriens au Togo à l`hȏtel IBIS, en marge de ses deux concerts à Lomé, dans le cadre de la tournée AFRICAINEMENT TOUR, en ce mois de novembre 2014.


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La musique de la vie est une œuvre particulière en ce que l’intégralité de ses partitions n’est connue que du chef d’orchestre. Les musiciens, eux, la découvrent en la jouant. Ils découvrent sa longueur qui, parfois, se chiffre en décennies. Ils s’accommodent de ses rythmes qui peuvent varier du Zouglou au Raï. Et, parfois, l’harmonie de ce déconcertant concerto se résume à un canon à quatre voix qui enchante le public.


Il y a quelques jours, à Libreville, le groupe Magic System a fêté ses 20 ans de carrière. Le groupe, désormais mythique, a fait danser le public gabonais sur ses meilleurs titres, à l’occasion d’un concert de son Magic Tour 20. Ces festivités, consacrant l’inespérée longévité d’un groupe dont personne n’aurait prévu la trajectoire, avaient quelque chose de mystique, entre hommage à ceux qui sont restés et ceux qui ne sont plus là pour jouer les mouvements de la magique symphonie.


Magic System, une brève histoire du Zouglou

L’histoire de Magic System est un peu celle du Zouglou, un rythme musical ivoirien de protestation, caractérisé par des pas de danses effrénés. Pour retrouver les origines du groupe Magic System, il faut retourner à Anoumabo, dans la ville d’Abidjan, un des quartiers d’où est parti le phénomène Zouglou. Cette musique y naît dans les années 80 sur les campus universitaires.

Pour retrouver les origines du groupe Magic System, il faut retourner à Anoumabo, dans la ville d’Abidjan, un des quartiers d’où est parti le phénomène Zouglou.

Petit à petit, de nombreux groupes de musiques dédiés au rythme se forment. Parmi eux, on retrouve "les magiciens". D’après plusieurs sources, le groupe comptait plus de cinquante membres, dont huit très liés. Parmi eux, se trouvaient les deux chanteurs des magiciens : Asalfo et Camso. Inévitablement pour un groupe comptant autant de membres, les querelles intestines se multiplient. L’une d’entre elles, qui oppose Camso à Asalfo, sonnera le glas du groupe. Camso part avec trois autres membres du groupe créer "les marabouts", tandis qu’Asalfo, de son côté, crée, avec Goudé, Tino et Manadja, le groupe Magic System.

A partir de 1996, le groupe se produit lors de fêtes et d'événements locaux. Un an plus tard, Magic System sort "Papitou", son premier album. Un échec commercial. Le groupe prend alors du recul et revient trois ans plus tard avec l’album "Premier Gaou". Porté par un tube éponyme au succès continental, l’album est un franc succès. Le titre "premier Gaou" sera plus tard remixé par le célèbre DJ français Bob Sinclar, ce qui exposera le Magic System et le Zouglou sur la scène francophone mondiale. Le groupe est alors invité à faire la première partie de Bisso Na Bisso, le collectif de rappeurs congolais du célèbre Passi.


Des moments compliqués, des pertes, mais "Ya Foye"

L’une des raisons pour lesquelles la célébration des 20 ans de Magic System a une saveur si particulière, ce sont les conditions compliquées dans lesquelles a évolué le groupe.« Nous avions abandonné les études secondaires par manque de moyens financiers. Tous les écueils qui peuvent forger la vie d’un homme, nous les avons quelque peu vécus », explique Goudé. « Manadja et moi avions travaillé comme contractuels (journaliers) dans une boulangerie pour joindre les deux bouts. Nous étions tous enfants d’ouvriers dont les parents gagnaient à peine le smic », se rappelle A’Salfo.
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