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Assistance du CACIT aux victimes de la répression/Des plaintes en préparation contre les auteurs d’"actes criminels"
Publié le lundi 6 novembre 2017  |  Telegramme 228


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Emmanuel Atcha
Symposium sur les acquis des 25 ans de la tenue de la Conférence nationale au Togo
Lomé, le 08 juillet 2016. AGORA SENGHOR. A l`initiative du CACIT (Collectif des Associations contre l`Impunité au Togo) et du Cabinet de Me Jean Degli, les Togolais de divers horizons ont été invités à revisiter l`histoire de la CNS (Conférence Nationale dite Souveraine) pour en dresser le bilan et les perspectives. Ce 08 juillet 2016 coïncidait avec les 25 ans jour pour jour de l`organisation de cette CNS.


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Une rencontre avec la presse, à double objectifs. C’est ce qu’a organisé ce jeudi à Lomé, le CACIT (Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo). Il s’est agi dans un premier temps de faire le point sur leur mission d’observation des manifestations de l’opposition togolaise, du 19 Août au 31 Octobre 2017, et de l’assistance apportée par le CACIT aux victimes.

Plantant le décor de cette mission d’observation, le président du CACIT, Spéro Kodjo Mawulé, reconnaît que "depuis le 19 Août les droits de l’Homme ont connu une régression substantielle".

En tout, cette activité de monitoring du CACIT relève 248 arrestations, 212 libérations et 187 blessés durant les deux mois de manifestation. Il a été aussi question d’une assistance judiciaire à certaines personnes interpellées. Toutefois, certains ont été condamnés sans avocats et ont écopé dei peines allant de 2 à 5 ans, dont beaucoup ont été surpris soit chez eux ou encore en cours de route sans qu’ils ne soient concernés à ces manifestations, aux destructions de biens, et qu’aucune preuve n’a été apportée de leur culpabilité. Si le CACIT par le biais de l’un des membres de son collectif d’avocats, Me Claude Amégan, reste optimiste quant aux appels interjetés de la condamnation de ces personnes assistées, et entend apporter son assistance également aux personnes qui sont en attente de jugement, il regrette malheureusement la poursuite des arrestations.


L’autre élément qui retient l’attention dans la déclaration rendue publique par le CACIT est celui portant sur l’assistance des personnes victimes des exactions en marge de ces évènements de ces derniers mois. "A Lomé, des dispositions sont prises pour déposer des plaintes au nom de certaines victimes", c’est ce que révèle cette déclaration. Des dires de Me Amégan, ils sont en train de "rassembler les éléments pour porter plainte contre les personnes qui seront reconnues comme auteurs de divers "crimes" au cours de cette période, et pour le compte ou en faveur des victimes".

On peut, à entendre le CACIT, oser croire que les actes posés par les individus cagoulés ou encore qualifiés de groupes d’auto-défense par le ministre Yark Damehame ou encore par certains éléments des forces de sécurité et de défense durant la répression des manifestations ou non ne resteront pas impunis.


Si le CACIT condamne les diverses violations des droits humains constatées ces derniers mois, dont également la coupure de l’Internet, l’usage dispropotionné de la force, faisant des pertes en vies humaines et des atteintes à l’intégrité physique, les destructions de biens publics et privés et autres dérapages induits par l’arrestation de l’Imam Alfa Hassan, il relève que la dénomination des différentes marches de l’opposition politique, notamment la marche de la colère ou la marche de la résistance , qui parfois, par effet d’entrainement a généré des débordements qui ne caractérisent pas les manifestations publiques pacifiques.



Le CACIT interpelle dès lors ""la classe politique, et particulièrement le Chef de l’Etat, à un dialogue franc et constructif, au plus haut niveau, dans l’intérêt supérieur de la Nation, et ""toutes les parties prenantes à faire preuve de retenue et à oeuvrer par tous les moyens à l’apaisement"".


Pour information, le monitoring du CACIT a été fait aussi bien à Lomé que dans les villes qui ont été le théâtre de manifestations violemment réprimées comme Sokodé, Bafilo, et Dapaong et aussi à Kara.


T228
... suite de l'article sur Autre presse


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