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Crise des réformes/Le Gouvernement togolais lâche du lest et annonce l’ouverture d’un dialogue inclusif
Publié le mardi 7 novembre 2017  |  aLome.com


© aLome.com par Parfait
La Primature
Le lieu des récentes concertations.


Fichier joint:
Deuxième communiqué de presse de l`Eglise catholique sur la crise des réformes
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Les lignes forces du Communiqué gouvernemental de ce lundi soir annoncent l’ouverture prochaine d’un «dialogue politique entre l’ensemble des acteurs nationaux et la remise en liberté de 42 personnes arrêtées et jugées dans le cadre des manifestations depuis le 19 août 2017». Cette mesure, de l’avis du Gouvernement, s’inscrit dans le cadre d’une dynamique d’apaisement.


Dans le même ordre d’idées, le pouvoir togolais, dans le cadre du volet judiciaire de l’affaire des incendies des marchés du Togo de 2013, «a décidé de mettre fin au contrôle judiciaire auquel était soumis Jean-Pierre Fabre (chef de file de l’opposition) depuis 04 ans».


Par ailleurs, tous les engins saisis durant la manifestation politique du 07 septembre 2017 à Lomé seront restitués à leurs propriétaires, précise le même texte officiel. Toutes choses qui, espèrent les autorités togolaises, «conduiront les partis politiques concernés à agir avec la plus grande retenue et responsabilité et à œuvrer pour l’intérêt national par la sauvegarde de la paix et de la cohésion nationales».

Auparavant, le même communiqué gouvernemental a fustigé les violences ayant émaillé depuis le 19 août 2017 les manifestations du parti PNP et d’une Coalition de l’opposition togolaise, «en dénonçant» les hésitations des opposants à condamner ces violences.

Ce lâcher du lest politique du Gouvernement togolais intervient après une nouvelle intervention discrète du Président Nana Akufo-Addo au Togo ce 6 novembre auprès de son pair Faure Gnassingbé, dans le cadre d’une recherche de sortie durable de cette crise autour des réformes au Togo. Ce geste gouvernemental se situe également en amont d’une série de marches de 3 jours (du 7 au 9 novembre 2017) décidée par des opposants togolais.



Une crise, des victimes

Au moins 500 Togolais originaires essentiellement du nord-Togo ont trouvé refuge au Ghana depuis le début des violences ayant émaillé les manifestations de l’opposition togolaise. 16 victimes (dont des militaires) ont par ailleurs été dénombrées depuis l’entame de ces revendications populaires synchronisées dans plusieurs villes du Togo, ainsi qu’au moins 200 blessés.


Début septembre 2017, le gouvernement togolais a introduit au Parlement un avant-projet de loi portant révision constitutionnelle. Il devrait être soumis initialement à «un referendum avant la fin de l’année 2017». L’adoption de ce texte ne devrait pas empêcher Faure Gnassingbé d’être à nouveau candidat à un prochaine présidentielle en terre togolaise en 2020, de l’avis de l’opposition. Une donne contre laquelle une coalition de 14 partis d’opposition s’insurge depuis le mois de septembre 2017, en exigeant «purement et simplement un retour à la Constitution originelle du 14 octobre 1992».

E. G.



On m`a transformé en dictateur sanguinaire via la technologie (Faure GNASSINGBE)
Publié le: 30/10/2017  | 


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