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Apaisement et dialogue: l’invite de Gilbert Bawara aux leaders de l’opposition togolaise
Publié le jeudi 9 novembre 2017  |  Togo Breaking News


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Séminaire gouvernemental à l’intention des directeurs généraux , secrétaires généraux, experts, hauts fonctionnaires de l’Etat, de la Société civile et du secteur privé
Lomé, du 17 au 18 mai 2017. Hôtel Sancta Maria. Séminaire gouvernemental à l’intention des directeurs généraux , secrétaires généraux, experts, hauts fonctionnaires de l’Etat, de la Société civile et du secteur privé. Ils ont été réunis autour du thème «Transformer la gouvernance et l’Administration publique au Togo pour la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable». C’est le ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Réforme Administrative, Gilbert BAWARA qui a, au nom du Premier Ministre, lancé les travaux dudit séminaire en présence de Khardiata LO N’DIAYE, Représentante Résidente du PNUD et coordonnatrice Résidente du système des Nations Unies, et du Secrétaire général du gouvernement, Florent MANGANAWE. Les participants ont suivi des communications d`experts venus des Etats-Unis, d’Afrique, communications suivies de débats. G. Bawara.


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Le ministre togolais de la Fonction publique est revenu en détails sur les mesures prises par le gouvernement en vue de l’apaisement du climat sociopolitique et pour faciliter le dialogue attendu prochainement à Lomé. Pour Gilbert Bawara, le gouvernement togolais a toujours été ouvert au dialogue et à la concertation. Dans un entretien avec «Togo Breaking News», M. Bawara a invité les leaders de l’opposition à agir avec le sens de la retenue et de la responsabilité, à faire preuve d’ouverture et d’écoute afin que le dialogue puisse s’engager sans préalables ni exigences inconsidérées, afin d’aboutir à des résultats devant approfondir la démocratie et renforcer l’Etat de droit au Togo.

Pour le ministre Bawara, le gouvernement a clairement démontré sa volonté à assurer pleinement la préservation et le respect des droits démocratiques et des libertés politiques, particulièrement la liberté d’association, de réunion et de manifestation et son souci de prévenir et d’éviter les violences et autres débordements et incidents observés en marges de ces manifestations. Ainsi, notre interlocuteur relève les multiples rencontres et échanges intervenues la semaine dernière et ce lundi avec la coalition des 14 partis et avec l’ensemble des acteurs politiques, et qui ont abouti au dispositif visant à un meilleur encadrement des manifestations.

La démarche du gouvernement vise, explique le ministre Bawara, à prévenir et à éviter les risques de débordement, les dérapages et les violences qui ont été constatés en marge de certaines manifestations.


« A travers ces mesures et dispositions pratiques, tout parti ou regroupements de partis politiques sont appelés à disposer, à l’occasion des manifestations sur la voie publique, d’un service d’ordre interne qui coopère étroitement avec les forces de sécurité pour assurer l’encadrement et le déroulement sans heurts des marches et manifestations. De plus, des organisations de la société civile et de défense des droits de l’homme sont conviées à observer et superviser, par leur présence, le déroulement de ces marches et manifestations afin de recenser les éventuels cas de débordements et de violences », a-t-il dit.


Désormais, conclut-il sur ce sujet, l’opinion nationale et internationale et les observateurs disposent de paramètres concrets pour apprécier de la bonne volonté et de la bonne foi des uns et des autres, non pas dans les discours mais dans les comportements et les agissements sur le terrain.


Revenant sur les mesures spécifiques annoncées ce lundi, le ministre estime qu’il s’agit des mesures destiner à désamorcer la tension, apaiser davantage le climat sociopolitique dans le pays et créer une atmosphère de sérénité propice pour un dialogue politique fécond à travers la libération des 42 militants de l’opposition, la restitution des motos saisies et la levée de la mesure de contrôle judiciaire dont faisait l’objet le Chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre.



« En prenant l’ensemble de ces mesures, c’est aussi d’éviter que notre pays ne soit injustement dépeint comme un pays liberticide, un gouvernement prédateur des libertés politiques et des droits démocratiques, ce qui est totalement faux et contraire à la réalité. Nous avons au Togo une longue culture de manifestations sans qu’il y ait des violences. C’est le surgissement sur la scène politique du PNP qui a transformé la donne parce que ce parti semble porter dans ses gênes quelques germes de violence et avoir comme unique projet politique la haine et l’intolérance contre une frange de la population qui ne partage pas ses vues. Etre contre le président Faure ne constitue pas une politique et la logique insurrectionnelle constitue en revanche une démarche contraire au pluralisme politique, à l’Etat de droit et à la démocratie. Cette logique sera fermement combattue et démantelée. Pour l’immense majorité des partis politiques légalistes et démocratiques, les mesures d’apaisement vont contribuer à la mise en route du dialogue et de la concertation afin de rechercher des solutions à la question des réformes politiques », précise le ministre de la fonction publique.



Apaisement ne veut pas dire faiblesse


Gilbert Bawara avance que dans la société togolaise et particulièrement dans certains partis politiques, il y a une tendance qui consiste à mal interpréter les actions et les gestes du gouvernement et à se méprendre sur la réalité de la situation politique.

« Je suis sûr que certains acteurs politiques vont déduire des mesures d’apaisement du gouvernement, une faiblesse et persister dans la surenchère et le populisme. Je voudrais insister que les mesures prises procèdent d’une réelle et sincère volonté d’apaisement et let gouvernement continuera à agir avec le sens de la responsabilité et le souci de l’intérêt supérieur de notre pays, tout en faisant prévaloir l’Etat de droit et l’autorité de l’Etat », a-t-il dit.


En ce qui concerne la loi votée par les 2/3 des députés de l’assemblée nationale, le ministre rappelle que le référendum constitue une ultime étape d’une procédure parlementaire et que cette question ne dépend plus du gouvernement. Le ministre précise qu’il ne s’agit pas d’un référendum d’initiative présidentielle mais d’un référendum qui est la suite logique de la procédure de révision constitutionnelle lorsque les 4/5 n’ont pas pu être obtenus pour une adoption soit définitive.

«Et pour que cette adoption soit définitive, il y a une dernière phase qui est celle du référendum mais qui ne procède pas d’une décision ou de la volonté du président de la République ou du gouvernement », explique Gilbert Bawara.


Renforcement et approfondissement de la démocratie


M. Bawara est aussi revenu sur le dialogue que le gouvernement initie et qui pourra s’ouvrir dans les prochains jours à Lomé.

«Quand on ouvre un dialogue, quand on prône la concertation, c’est qu’il y a une ouverture d’esprit. Et je pense que les uns et les autres auraient intérêt à éviter toute forme de préalable, de surenchère ou d’exigence irréalistes qui rendraient cet exercice beaucoup plus périlleux et qui compromettraient les résultats qui sont escomptés », avertit le ministre.


Pour Gilbert Bawara, le dialogue et les réformes politiques doivent contribuer au renforcement et à l’approfondissement de la démocratie, à la consolidation de l’Etat de droit ainsi que la mise en place des conditions d’une forte stabilité afin que les togolais puissent se mobiliser davantage sur les défis économiques et sociaux.

« J’espère que ceux qui sont à la fois dans des logiques non-démocratiques ou dans la surenchère et une fuite en avant vont agir avec le sens de la retenue et de la responsabilité, et faire preuve d’ouverture, d’écoute et de sens de compromis afin que l’initiative voulue par le Chef de l’Etat soit fructueuse et concluante », indique le ministre pour qui il n’y aura pas de sujets tabous mais que les discussions doivent se faire dans le respect scrupuleux de l’ordre constitutionnel et des règles et institutions démocratiques.
Il faut être deux pour dialoguer

L’autre question sur laquelle Gilbert Bawara s’est prononcé est celle liée à la présence ou non d’un médiateur ou d’un facilitateur pour le dialogue prévu. Pour lui, les togolais peuvent parler entre eux s’il y a la volonté de part et d’autre. Ce qui n’est pas possible entre Togolais, affirme-t-il, ne le sera pas davantage uniquement en raison de la présence d’une tierce personne.

Quant à la date du début du dialogue, M. Bawara avance qu’il faut être deux pour dialoguer.

«Le gouvernement vient de réaffirmer sa volonté de dialogue et de concertation… Si des gens évitent la fuite en avant et la tentation d’être emportés par l’effet de foule, il est possible d’agir vite et d’œuvrer pour aboutir rapidement à des résultats concluants», a-t-il ajouté.
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Exécution de chants de ralliement TEM durant la marche de la coalition de ce 07 novembre à Lomé
Publié le: 8/11/2017  | 


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