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Togo: le président Gnassingbé se dit "rassuré" sur l’unité du pays
Publié le lundi 27 novembre 2017  |  AFP


© aLome.com par PRESIDENCE DE LA COTE D`IVOIRE
Faure Gnassingbé et Alassane Dramane Ouattara en entretien à Abidjan
Abidjan, le 20 novembre 2017. Faure Gnassingbé et Alassane Dramane Ouattara en entretien au Palais présidentiel ivoirien. Faure Gnassingbe


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Lomé, 27 nov 2017 (AFP) - Le président Faure Gnassingbé s’est déclaré "rassuré" sur l’état "indivisible" du Togo après une visite ce week-end à Sokodé, deuxième ville du pays et important foyer des tensions qui agitent le pays d’Afrique de l’Ouest depuis trois mois.

"Mes échanges avec les imams puis avec les cadres (de la ville) ont fini de me rassurer que notre pays reste indivisible", a-t-il écrit dimanche soir sur Twitter, à l’issue de sa visite dans cette ville du centre-nord, bastion de l’opposant Tikpi Atchadam (Parti National Panafricain).

"Les dégâts des violences qu’a connues cette ville naguère paisible m’attristent profondément et ne sauraient laisser aucun citoyen indifférent", a ajouté le président, critiqué pour son silence pendant de longues semaines marquées par une crise politique et sociale.

C’est à Sokodé, fief du nouvel opposant M. Atchadam, qu’ont commencé les vagues de manifestations en août dernier, avant de se propager dans le reste du pays.

Treize partis de l’opposition se sont alliés au PNP pour dénoncer un demi-siècle au pouvoir de la même famille et demander la démission du président Gnassingbé, à la tête du Togo depuis 2005. Il a succédé à son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui a dirigé sans partage le pays pendant 38 ans.

Les violences ont été particulièrement importantes à Sokodé à la mi-octobre, après l’arrestation d’un imam proche du PNP, et ont fait quatre morts - deux adolescents et deux soldats lynchés par la foule. Plusieurs édifices publics, ainsi que des domiciles des cadres du parti au pouvoir avait
été saccagés et incendiés.

Les manifestations de l’opposition ont été interdites depuis ces incidents à Sokodé et dans deux autres villes du nord du pays (Bafilo et Mango), région autrefois favorable à la famille Gnassingbé.

La coalition de l’opposition qui organise des marches tous les mois a appelé à trois nouvelles journées de manifestations les 29 et 30 novembre et le 2 décembre.

Le gouvernement a promis d’organiser un référendum pour faire adopter une réforme prévoyant notamment une limitation des mandats présidentiels, mais la mesure n’est pas rétroactive, permettant à M. Gnassingbé de se présenter aux scrutins de 2020 et de 2025.

Des tractations sont en cours via l’intervention de médiateurs comme le président ghanéen Nana Akufo-Addo et guinéen Alpha Condé pour organiser un dialogue politique entre pouvoir et opposition qui pourrait avoir lieu "d’ici à quelques semaines" selon Faure Gnassingbé.

ek/spb/sba

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