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Economie/L’OTR contribue à la lutte anti-stupéfiants via l’atelier COCAIR VI
Publié le mardi 28 novembre 2017  |  aLome.com


© aLome.com par Dodo Abalo et E. G.
Une session de formation de 05 jours s’est déroulée du 20 au 25 novembre 2017 à Lomé dans le cadre de l’opération COCAIR VI, en présence du Commissaire des Impôts du Togo, Essowavana Adoyi, sous le thème «La connaissance des produits stupéfiants à l’analyse de risque et au ciblage ainsi que l’utilisation de CENcomm et de l’I-24/7»


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Une session de formation de 05 jours s’est déroulée du 20 au 25 novembre 2017 à Lomé dans le cadre de l’opération COCAIR VI, en présence du Commissaire des Impôts du Togo, Essowavana Adoyi, sous le thème «La connaissance des produits stupéfiants à l’analyse de risque et au ciblage ainsi que l’utilisation de CENcomm et de l’I-24/7» pour assurer une meilleure sécurité du continent en terme de lutte contre le trafic de stupéfiants et particulièrement celui de la drogue.

«L’opération COCAIR VI» est menée par l’OMD (Organisation mondiale des douanes) en collaboration avec l’INTERPOL, l’ONUDC (Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime) et est financée par la Commission Européenne.


Elle vise à former des douaniers en mettant en réseau les services de police et l’INTERPOL avec huit unités de contrôle CAAT (Cellule Aéroportuaire Anti-Trafic) placées dans les aéroports du Togo, du Sénégal, du Bénin, du Cap-vert, du Ghana, du Nigeria, du Mali et du Cameroun.


Le Commissaire Essowavana Adoyi représentant le Commissaire général de l’OTR n’a pas manqué d’adresser quelques mots d’encouragement aux participants et à féliciter les formateurs. A ses yeux, «la présente formation telle que voulue par les organisateurs, est une formation des formateurs. C’est donc dire que vous avez la lourde responsabilité, au sortir de cet atelier, d’être à même de transmettre les connaissances, les pratiques et techniques acquises. J’espère que cet atelier permettra de consolider davantage vos connaissances, grâce aux outils que vous allez acquérir. Les enseignements que vous tirerez, vous seront, sans nul doute, utiles dans l’exercice de vos fonctions respectives. Je tiens à féliciter les formateurs, les différents participants venus d’horizons divers de l’Afrique ainsi que l’OMD d’avoir permis et favorisé l’organisation et la tenue de cette session de formation», a opiné le sieur Adoyi.
Cette formation de 5 jours a outillé à terme les participants à intercepter les expéditions de cocaïne et autres drogues, à détecter les passagers à risque élevé, à identifier les organisations criminelles impliquées dans les trafics qui seront mis à jour et à recueillir des informations sur l’état de la cocaïne et autres produits illicites.


Pour le représentant de l’OMD à cette session de formation, Raymond Sylvain, «l’opération COCAIR n’est pas quelque chose de ponctuel, c’est une opération qui dure dans le temps. Bientôt 10 ans que l’OMD organise un tel exercice et il s’agit de tester la capacité opérationnelle des unités de contrôle mixte. Le projet AIRCOP, en collaboration avec l’ONUDC et Interpol, a été développé depuis plusieurs années. Nous pensons que c’est un outil efficace et nous sommes rassurés de par ses résultats, puisque depuis qu’on l’a développé autour de 2008-2009, on a fait que multiplier les succès. Ses résultats sont donc toujours croissants. Le dispositif qu’on met en place, c’est d’essayer de suivre les flux de trafic, de mobiliser les partenaires de service de lutte contre la fraude pour compliquer la tâche aux organisations criminelles qui sont impliquées dans les stupéfiants».


Les opérations «COCAIR» favorisent la coopération internationale, la collaboration entre les Agences d’application de la loi et l’échange de renseignements en temps réel, grâce à l’appui du CENcomm, mis à disposition par l’OMD et des bases de données criminelles d’Interpol.



Dodo ABALO & E. G.

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