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Golfe de Guinée : la sûreté maritime est aussi une question terrestre
Publié le mercredi 6 decembre 2017  |  Jeune Afrique


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Le Sommet extraordinaire de l`UA consacré aux océans en Afrique démarre
Lomé, le 15 octobre 2016. Premier aperçu de la Salle des Conférences du Radisson Blu, à quelques minutes de l`ouverture de la Conférence des Chefs d’Etat de l’UA consacrée à la sécurité maritime en Afrique.


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Depuis plusieurs années, les menaces observées dans les eaux du golfe de Guinée se sont concentrées autour des phénomènes de piraterie, de vols à main armée, de trafics en tout genre ou de pêche illégale.

Ce sont 36 attaques que le Bureau maritime international a recensées pour 2017. Un chiffre en diminution par rapport à 2016, qui place néanmoins le golfe de Guinée parmi les régions maritimes les moins sûres du globe.

Les pays riverains se sont très tôt organisés pour lutter conjointement contre ces phénomènes qui pénalisent leurs économies. Cette coopération régionale s’est notamment caractérisée à travers le Code de conduite de Yaoundé, adopté en 2013 par vingt-cinq États d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale.

Cet accord visait à promouvoir et à organiser la coopération régionale en matière de prévention et de répression des actes illicites commis en mer dans le golfe. Malgré certaines réalisations concrètes, comme l’implantation du Centre interrégional de coordination à Yaoundé ou les centres régionaux de sécurité maritime d’Abidjan ou de Pointe-Noire, des difficultés persistent du fait, par exemple, du déficit de législation spécifique à de nombreux États de la région en matière maritime.

Interventions militaires

D’autres difficultés, liées aux frontières maritimes, au droit de poursuite en mer dans les eaux des États voisins ou encore au manque de moyens, n’ont pas permis d’endiguer de manière aussi importante que souhaité les menaces existantes.

Cependant, un certain nombre d’initiatives internationales se sont développées, comme des programmes annuels d’assistance de l’Organisation maritime internationale. Des exercices entre les marines occidentales (États-Unis, France…) et celles des États du golfe de Guinée sont régulièrement organisés afin de développer, au-delà des missions de surveillance et d’intervention sur le plan d’eau par les marines étrangères, les compétences des forces locales ou une meilleure coordination.


Les autorités de certains pays comme le Cameroun ou le Togo se sont davantage impliquées en considérant ces phénomènes comme prioritaires. Les actions menées ont ainsi rendu particulièrement sûres les eaux nationales togolaises qui ont ainsi vu leur fréquentation augmenter sensiblement. De nombreux navires préfèrent attendre au mouillage au large de Lomé avant de se diriger vers les ports devant les servir.

Surveillance terrestre

Pour autant, la seule approche maritime ne saurait suffire pour lutter durablement contre les différentes menaces auxquelles sont confrontés les États
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