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Togo: nouvelle manifestation de l’opposition contre le pouvoir à Lomé
Publié le mercredi 13 decembre 2017  |  AFP


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Début d`une nouvelle série de marches pour contester le pouvoir de Faure Gnassingbé en ce mois de novembre 2017
Lomé, 30 novembre 2017. Devanture de l`hôtel SANCTA MARIA. La coalition de l`Opposition, durant son meeting, lance un appel solennel aux élites de plusieurs couches de la population togolaise, pour qu`elles rejoignent la mobilisation en cours depuis le 19 août 2017.


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Lomé, 13 déc 2017 (AFP) - Des milliers de personnes ont à nouveau défilé mercredi dans les rues de Lomé à l’appel de l’opposition, qui boycotte les concertations proposées par le gouvernement pour sortir de la crise politique que traverse le Togo depuis trois mois.

Le gouvernement a entamé la veille des "consultations" avec différents partis politiques en vue de la tenue d’un dialogue réclamée par la communauté internationale - dont la date n’a toujours pas été fixée.

Mais la principale coalition d’opposition, composée de 14 partis, a décidé de boycotter ces discussions qui se déroulent à huis clos à la Primature et de maintenir son appel à manifester, comme elle le fait quasiment chaque semaine.


D’autres mobilisations sont prévues jeudi et samedi. Elle reproche notamment au gouvernement de vouloir être juge et partie en
organisant des rencontres, alors que plusieurs médiations internationales sont parallèlement en cours, notamment via les présidents ghanéen Nana Akufo-Addo et guinéen Alpha Condé.


"On ne peut pas être partie aux négociations et prendre des initiatives. C’est la volonté de faire du dilatoire", a déclaré à l’AFP durant la marche le chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre.


"La mobilisation continue jusqu’à satisfaction de nos revendications",* a-t-il martelé: "le retour à la Constitution de 1992", qui prévoyait une limitation à deux mandats présidentiels, et "le départ (du président) Faure Gnassingbé".


L’opposition organise des marches quasi hebdomadaires qui rassemblent des milliers, voire des dizaines de milliers de manifestants depuis début septembre pour protester contre l’accaparement du pouvoir par une seule famille depuis plus de 50 ans. Faure Gnassingbé a succédé en 2005 à son père, le général Gnassingbé Eyadèma, qui a dirigé sans partage le pays pendant 38
ans.


Pour Jacques Fantogla, un imprimeur qui participait à la manifestation, les leaders de l’opposition "ont bien agi en boycottant les consultations. Ils ont évité d’accompagner le gouvernement dans sa volonté de mettre en veilleuse les
deux médiations. Le dialogue doit être conduit par la médiation".


"Ces consultations n’ont aucun sens (...) Cette fois-ci tout se passera en présence des médiateurs. C’est fini le temps de la roublardise. Nous n’avons plus confiance en ces gens-là qui gouvernent ce pays", a renchéri Mawuli Houvi, un chauffeur de moto-taxi.

Le gouvernement a promis d’organiser un référendum pour faire adopter une réforme prévoyant notamment une limitation des mandats présidentiels, mais la mesure prévue n’étant pas rétroactive, elle permettrait à M. Gnassingbé de se présenter aux scrutins de 2020 et de 2025.

ek-cl/jpc

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