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La dégradation des terres, source de migration
Publié le vendredi 22 decembre 2017  |  DW Afrique


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Echanges croisés entre journalistes et communicateurs ouest-africains autour du phénomène de la dégradation des terres
Lomé, du 3 au 7 octobre 2016. Hôtel IBIS. Atelier sous-régional de renforcement des capacités des hommes et femmes de média et de communicateurs sur la thématique de Gestion Durable des Terres et des Eaux (GDTE) dans les pays SAWAP (Programme de la Banque Mondiale/FEM pour le Sahel et l’Afrique de l’Ouest -Sahel and West Africa Programme-). Atelier pratique s`inscrivant dans le cadre de la mise en oeuvre du BRICKS (Projet de Renforcement de la résilience par le biais de services liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances) par le CILSS, l`OSS et l`UICN-PACO.


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La restauration des terres pourrait être un frein à la migration des populations en Afrique. C’est le constat fait par l’initiative AFR100 qui est censée restaurer 100 millions d’hectares de terres d’ici à 2030.


L’initiative a été lancée il y a deux ans, en marge de la COP21 à Paris. Elle intègre différents groupes d’intérêts et d’acteurs pour lutter contre la déforestation et la dégradation des terres en vue d’améliorer les conditions de vie des populations.


Le programme est notamment soutenu financièrement par le gouvernement allemand. L'initiative, s'elle est réalisée, pourrait permettre de lutter contre la désertification et donc réduire la migration des populations.

"La réalisation de l'AFR100 pourrait être un frein à la migration des populations dans certaines zones sur le continent africain", selon le coordinateur de ce programme, Mamadou Diakhité.


La réalité sur le continent donne en partie raison à Mamadou Diakhité. Dans des pays comme le Niger, le Mali ou encore le Tchad, le mouvement des populations à cause de la désertification s’est intensifié ces dernières années.

C’est le constat dressé aussi à Madagascar. "Chez nous, les populations du sud où le sol est aride, migrent vers les régions forestières", a déclaré Monique Adriamananoro en charge de la restauration du paysage pour l'Agence de coopération internationale allemande pour le développement, la GIZ à Madagascar.


Mais la restauration des terres et des paysages est un processus de longue durée, les populations concernées vont donc devoir attendre avant de voir leur environnement s'améliorer.
Mamadou Diakhité de son côté, considère cela autrement, "l’essentiel c’est de prendre action et de commencer quelque chose".

Certains pays dans le cadre de l’initiative AFR100 ont pris des engagements chiffrés de restauration du paysage et bénéficient déjà de soutiens ciblés de la coopération allemande. Il s’agit du Cameroun, de l’Ethiopie, de Madagascar et du Togo.

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