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    Les 5 événements africains majeurs de 2017, selon la rédaction d’Ecofin
    Publié le lundi 1 janvier 2018  |  Agence Ecofin


    © Autre presse par DR
    Faure Gnassingbé et le souverain marocain


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    Comme chaque fin d’année (voir 2016, 2015, 2014, 2013), l’équipe de l’agence Ecofin a sélectionné les événements qui auront, de son point de vue, le plus d’impacts sur les économies africaines. Chacun a voté et, au décompte des points, voici les informations majeures qui se sont détachées.

    Trois présidents inamovibles jettent l’éponge, la culture de l’alternance s’impose en Afrique
    Le 21 janvier 2017, en Gambie, Yaya Jammeh met fin à ses 22 années de pouvoir absolu. Battu aux élections par Adama Barrow, il reconnaît d’abord sa défaite, puis la conteste et tente de se maintenir. La mobilisation internationale, à commencer par celle de la CEDEAO, aura raison de son entêtement, d’autant qu’il sera lâché par une partie de l’armée. Réfugié au Sénégal, Adama Barrow rentre au pays et prend ses fonctions le 26 janvier.

    Après 38 ans de pouvoir, Eduardo Dos Santos renonce finalement à se représenter à la Présidence de l’Angola et laisse la place le 26 septembre 2017 à Joao Lourenço. Les Angolais n’en ont toutefois pas terminé avec le clan Dos Santos. L’ancien chef de l’Etat conserve la présidence du parti au pouvoir et ses proches contrôlent des pans entiers de l’économie.


    Le 21 novembre 2017, le doyen des chefs d’Etat africains, Robert Mugabe remet sa démission après 37 années à la tête du Zimbabwe. Le héros de l’indépendance de l’ex Rhodésie du Sud a commis l’erreur fatale de limoger son vice-président Emmerson Mnangagwa pour ouvrir sa succession à son épouse Grace. L’armée l’abandonne. Son parti l’exclut. Réfugié en Afrique du Sud, Emmerson Mnangagwa rentre au pays et prête serment le 24 novembre.

    2) La CEDEAO annonce sa monnaie pour 2020, alors que le Franc CFA est de plus en plus contesté

    Quoi qu’il arrive, les jours du Franc CFA sont comptés. Il sera probablement remplacé dans les 2 à 3 ans à venir, par une monnaie de la CEDEAO.


    Mais la transition s’annonce longue et délicate car tous les pays concernés ne partagent pas le même niveau d’urgence. Dans la zone UEMOA, le Franc CFA, ressenti par une population croissante comme le symbole d’une domination française persistante, est devenu un problème politique majeur, qui pourrait bien se transformer en boulet lors des prochaines échéances électorales. Mais le Nigeria, qui pèse plus de 70% du PIB de la CEDEAO, ne partage pas ce problème et préfère prendre son temps avant de s’engager dans l’aventure commune. D’autant que la question reste posée à propos d’un éventuel arrimage de cette nouvelle monnaie à l’euro.

    3) L’avancée du Maroc en Afrique

    Le 30 janvier 2017, le Maroc revient dans l’Union Africaine après avoir claqué la porte de l’institution en 1984. Le 6 juin 2017, lors du 51e sommet de la CEDEAO à Monrovia, il décroche un accord de principe pour son adhésion à l’organisation ouest-africaine. Dans le même temps, le roi Mohammed VI multiplie les contacts pour établir des partenariats économiques, y compris en Afrique anglophone.


    Mais la percée marocaine rencontre tout de même quelques résistances. Pour son retour au sein de l’UA, le royaume chérifien a dû accepter une cohabitation avec les indépendantistes sahraouis. Quant à son adhésion à la CEDEAO, elle suscite des inquiétudes parmi les chefs d’entreprises ouest-africains, et même une franche opposition des principales organisations patronales du Nigéria.

    Politiquement, l’organisation sous-régionale craint également d’importer en son sein le conflit maroco-algérien sur le Sahara occidental. Lors de son 52e sommet qui s’est tenu à Abuja en décembre 2017, la CEDEAO a finalement décidé de reporter à 2018 sa décision sur le Maroc, et de la réexaminer à la lumière d’une étude d’impact à réaliser.
    ... suite de l'article sur Autre presse


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