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Rétrospective 2017 (3/3) : «Afrimania», l’année du rush mondial vers l’Afrique
Publié le mardi 2 janvier 2018  |  La Tribune Afrique


© Autre presse par DR
5ème Sommet UA-UE: Conférence de presse
Jeudi 30 novembre 2017. Abidjan . Au terme des travaux du 5e sommet Union Africaine-Union Européenne les dirigeants des deux institutions ont animé une conférence de presse.


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De la Chine Xi Jinping à l'Allemagne de Merkel, en passant par la Turquie, le Qatar, Israël sans oublier les Etats-Unis de Trump et la France de Macron... 2017 a été marquée par un regain d'intérêt prégnant des grandes puissances internationales pour l'Afrique. Entre positionnements géopolitiques et stratégies de développement économique, l'Afrique a été au cœur des positionnements internationaux pendant l'année qui se termine. Morceaux choisis par La Tribune Afrique.



Chine : 2017, l'année de l'entrée en scène du "hard power"


L'arrivée au pouvoir de Xi Jinping marque l'entrée de la Chine dans l'ère de projection de puissance et de la construction d'une image via le «soft power». Cette «guerre» d'influence est frappante en Afrique où la Chine vient supplanter les pays européens dans leurs pré carrés pour sécuriser ses approvisionnements énergétiques et industriels afin de consolider sa puissance économique. Loin des considérations mercantiles, la Chine veut faire de l'Afrique le terrain de construction de son image et ambitionne d'y exporter son modèle souvent posé en alternative au modèle américain ou européen.


En 2017, cette dynamique n'a pas faibli et la Chine a continué à user de sa «politique du chéquier» pour étendre son influence sur les pays d'Afrique, si bien que Pékin a pu réduire les soutiens de sa «rivale» Taïwan à seulement deux Etats (le Burkina Faso et le Swaziland) après que Sao Tomé-et-Principe ait tourné le dos à Taipei.

2017 aura été marquée par l'entrée en scène du «hard power» chinois. En effet, c'est à Djibouti que la Chine a déployé sa première base militaire hors de ses frontières. Ce sont ainsi bel et bien des soldats chinois qui stationnent dans une base dans la très stratégique zone de la Corne de l'Afrique.


Dans une publication de juin 2017, McKinsey estime à plus de 10 000 entreprises chinoises actives sur le Continent. Une présence qui a grandement contribué au dynamisme de l'économie africaine, avec à la clé la création d'emplois, le transfert de connaissances et de technologies. En moins de deux décennies, les échanges commerciaux ont connu une hausse moyenne annuelle de 20% et même de 40% pour les investissements chinois en Afrique.

Mais pour l'instant, selon Mathieu Duchâtel, expert de l'Asie et de la Chine en particulier, «l'Afrique ne figure pas vraiment dans le projet de la nouvelle route de la soie [«One Belt, One Road»] chinoise qui se concentre sur la voie traditionnelle. C'est dans ces zones-là qu'il y a un appui fort du gouvernement central aux entreprises pour qu'elles investissent. Pour l'instant je ne vois pas encore cette volonté de transformer localement ou de s'appuyer sur certains pays africains».

La tempête Trump

Dans l'histoire présidentielle américaine, rares ont été les discours de victoire aussi non-interventionnistes que celui prononcé ce 8 novembre 2016 par Donald Trump. Une posture -à l'image d'un «Captain America» qui se recroqueville derrière son bouclier étoilé- qui n'est pas pour déplaire à une certaine catégorie d'élites africaines qui ne jurent que par la non-ingérence.


En 2017, Donald Trump a brillé en Afrique -comme dans le reste du monde- par ses positions polémiques. L'on retiendra dès janvier la mise en œuvre théâtrale de ses promesses électorales anti-immigration, en actant le renvoi de migrants africains, notamment kényans et somaliens.

Car il faut bien le dire, pour Trump, l'Afrique est d'abord une opportunité de business : «L'Afrique a un potentiel exceptionnel pour les affaires. J'ai beaucoup d'amis qui vont dans vos pays pour essayer de devenir riches. Ils dépensent beaucoup d'argent [...] Et pour les entreprises américaines, c'est vraiment devenu un endroit où elles doivent se rendre, elles veulent s'y rendre», distillait-il aux chefs d'Etats africains en marge de la 72e session de l'AG des Nations Unies qui s'est tenue en septembre 2017.
... suite de l'article sur Autre presse


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