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Klassou : «Nous devons faire économie de tout ce qui peut paralyser le bon fonctionnement du système éducatif»
Publié le vendredi 12 janvier 2018  |  Global ACTU


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Cérémonie de réception et d’adoption du Statut particulier des enseignants du Togo par le Premier Ministre Komi Selom KLASSOU
Lomé, le 29 septembre 2017. Primature. Cérémonie de réception et d’adoption du Statut particulier des enseignants du Togo par le Premier Ministre Komi Selom KLASSOU. Cette mesure est censée apaiser les enseignants en prélude à l`année académique 2017-2018. Komi Selom KLASSOU


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Un nouveau cadre de discussion sera mis en place au cours de la semaine prochaine afin de réfléchir sur les difficultés que connaît le secteur de l’éducation au Togo.

C’est la grande décision qui sort de la réunion que le gouvernement, avec à sa tête, le Premier ministre, Komi Sélom Klassou, a eue ce jeudi à la Primature avec tous les acteurs du secteur de l’éducation.

« L’exercice de ce matin est pour dire que le gouvernement est disponible à écouter et à échanger avec les différents acteurs en vue de trouver des solutions adéquates », a déclaré le chef du gouvernement qui a invité les uns et les autres à faire économie de tout ce qui peut paralyser le bon fonctionnement du système éducatif, à l’instar des grèves à répétition.

« Ces grèves à répétition entraînent la perception défavorable du pays chez les investisseurs, pénalisent en retour la croissance économique, amenuisent la mobilisation des ressources et plombent la redistribution des richesses », a ajouté M. Klassou. Il a donc invité les enseignants à la culture des valeurs vertueuses de patience, d’objectivité et de conscience.

Au regard des revendications de l’année écoulée et les solutions pragmatiques apportées par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé et le gouvernement, doit-on parler d’un mal-être des enseignants au Togo ? Les faits et les réalisations disent le contraire, a souligné le Premier ministre en réponse à cette question posée par lui-même.

Selon lui, les salaires des enseignants de toutes les catégories (A1, A2, B, C et D) évoluent depuis 2005 sur une « droite linéaire ascendante », que ce soit pour les débutants ou pour ceux qui sont en fin de carrière. Quant aux mesures incitatives à la fonction enseignante (primes), « elles ont pris un envol à partir de 2011 », a-t-il relevé. Les primes de rentrées et de bibliothèque, parties d’un montant de 120.000 francs CFA par an pour chaque enseignant, ont connu une augmentation « régulière » de 10.000 francs CFA chaque année pour se stabiliser à 150.000 francs CFA pour chaque enseignant en 2015.

« Au moment où sous d’autres cieux, les primes sont en train d’être supprimées et les salaires revus à la baisse, doit-on balayer d’un revers de la main les efforts faits par le gouvernement au Togo ? », s’est demandé le Premier ministre.

A la sortie de cette rencontre au cours de laquelle les acteurs de l’éducation ont suivi la présentation du chef du gouvernement, les représentants des syndicats et fédérations d’enseignants ont réagi.

« Les avantages présentés par le Premier ministre ne sont pas seulement liés au secteur de l’éducation. Tous les secteurs de la fonction publique avaient bénéficié de ces avantages-là », a lancé Yaovi Atsou Atcha, porte-parole de la Coordination des syndicats de l’éducation au Togo (CSET).

Pour lui, ce dont parlent les enseignants concerne essentiellement deux (2) questions autour desquelles il doit y avoir une discussion franche et rapide : la question du document du statut particulier qu’on doit mettre à disposition des enseignants et surtout la question des primes. S’agissant du premier point, il a fait savoir que certains articles ont été amendés mais les amendements n’ont pas été intégrés dans le document final.

« Nous prenons acte de ce qu’un nouveau cadre de discussion sera mis en place parce que la pression sur le terrain est de taille. Nous souhaitons que dès cette semaine, qu’on nous communique clairement l’agenda. Dans tous les cas, nous avons envoyé un courrier au Premier ministre après qu’on nous a invités ici à cette réunion. Il faut qu’on fasse tout dans un délai de deux semaines », a-t-il prévenu.
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