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Togo: le gouvernement s’engage pour une nouvelle ère dans le secteur de l’enseignement
Publié le samedi 13 janvier 2018  |  Xinhua


© Présidence de CI par DR
Entretien du Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA avec le Premier Ministre du Togo
Entretien du Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, au Palais de la Présidence de la République, avec le Premier Ministre du Togo, M. Komi Selom KLASSOU, venu prendre part à la cérémonie d`ouverture de la 7e édition du Forum sur la Révolution Verte en Afrique (AGRF).


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Le gouvernement togolais a décidé de mettre en place un cadre de discussion pour examiner les besoins et préoccupations du secteur de l’enseignement, secoué par des agitations à répétition pour de meilleurs salaires et primes qui mettent à rude épreuve le déroulement des années académiques.

Le Premier ministre Komi Selom Klassou a annoncé à l’issue d’une réunion d’informations jeudi avec les acteurs de l’éducation, des membres du gouvernement, des responsables syndicaux, des membres du Conseil national du dialogue social, des partenaires au développement, des associations de parents d’élèves, des représentants de l’enseignement public et confessionnel et ceux de la société civile.

La rencontre est intervenue dans un nouveau contexte de menace de grève, alors que le système éducatif togolais a été ébranlé ces deux dernières années scolaires par des perturbations liées à des grèves à répétition.

Grâce à des "discussions franches et inclusives", dans le cadre d’un groupe de travail mis en place par le gouvernement, l’année scolaire écoulée s’est achevée "dans de bonnes conditions à la satisfaction de tous les acteurs impliqués dans les questions d’éducation dans notre pays", s’est félicité le Premier ministre.

Au-delà, M. Klassou a estimé qu’il serait difficile de comprendre et de mesurer le chemin parcouru en ce qui concerne les revendications liées aux conditions de vie et de travail des enseignants, si l’on ne revenait pas à l’histoire de l’ajustement structurel imposé par le FMI et la Banque mondiale et l’instabilité socio-politique au Togo.

"Dans les années 80, face à la résultante des effets néfastes de la politique d’ajustement structurelle (PAS) imposée par les institutions financières de Bretton Woods à tous les pays en développement interdisant, entre autres, tout nouveau recrutement dans la fonction publique d’une part, et la crise sociopolitique des années 90 avec ses corollaires d’autre part, le système éducatif togolais avait connu une forte érosion au niveau des personnels enseignant et d’encadrement pédagogique formés", a-t-il rappelé.

C’est à un moment où le Togo connaissait une "montée en puissance" de la population scolarisable et nécessitait davantage d’enseignants sur le terrain afin de répondre à la forte demande.

Cela avait donné lieu à l’apparition, à côté des enseignants fonctionnaires de l’administration sortis des centres de formation, de plusieurs autres catégories d’enseignants qui ne pouvaient prétendre ni à des salaires décents ni à des postes de nomination dans les établissements scolaires.

A l’analyse, la situation vient justifier les frustrations actuelles dans le secteur de l’enseignement où les autorités togolaises se prévalent, tout au moins, des efforts majeurs pour offrir des conditions de travail de plus en plus décentes.

Les autorités togolaises notent une amélioration progressive des rémunérations au niveau de toutes les catégories, que ce soit pour les débutants que pour les enseignants en fin de carrière.

Le Premier ministre togolais brandit l’analyse comparative du salaire d’un enseignant parti à la retraite en 2005 et celui arrivé en fin de carrière en 2016 qui montre un écart positif important de 85,10% soit 244.661 francs CFA (452,3 dollars) en 2005 contre 452.869 FCFA (837,2 dollars) en 2016 pour la catégorie A1, 92,76% pour A2, 99,24% pour B, 123,98% pour C et 171,97% pour la catégorie D.

Abordant les mesures incitatives à la fonction, M. Klassou note qu’elles ont pris un envol à partir de la rentrée scolaire 2011-2012 avec l’octroi des primes de rentrée et de bibliothèque d’un montant de 120.000 FCFA par an qui ont connu une augmentation régulière de 10.000 FCFA chaque année pour se stabiliser en 2015 à 150.000 FCFA par enseignant.

"Nous admettons que malgré les améliorations substantielles apportées, des défis majeurs persistent", a dit le Premier ministre, indiquant que pour les relever avec l’ensemble des partenaires sociaux du système éducatif, le gouvernement est bien réceptif et privilégie l’écoute, la disponibilité et le dialogue.

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