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L’Union africaine entend consolider un modèle d’autofinancement durable
Publié le dimanche 14 janvier 2018  |  Xinhua


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Deuxième journée de la 1ère session ordinaire du Comité technique spécialisé de l’UA (Union africaine) sur les transports, le tourisme et l’énergie
Lomé, le 14 mars 2017. Hôtel Radisson Blu 02 Février de la capitale togolaise. Les travaux de la 1ère session ordinaire du Comité technique spécialisé de l’UA (Union africaine) sur les transports, le tourisme et l’énergie ont planché sur la mise en œuvre du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA) et ses perspectives.


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Les ministres africains des Finances ont discuté samedi des moyens les plus durables de mettre en œuvre la décision de l’Union africaine (UA) d’imposer une taxe de 0,2% sur les importations éligibles de pays non membres. Par celle-ci, l’UA entend consolider un modèle d’autofinancement de son budget plus viable.

La Commission des dix ministres des Finances de l’UA (F10), chargée de l’application de la décision, s’est réunie dans la capitale rwandaise, Kigali, pour examiner les progrès accomplis.

Le Tchadien Abdoulaye Sabre Fadoul, qui préside du F10, a indiqué que la forte dépendance budgétaire de l’UA envers ses partenaires extérieurs était insoutenable et que l’UA avait besoin de ressources adéquates, fiables et prévisibles pour assurer le fonctionnement durable de ses affaires continentales.

"Nous devons trouver des moyens durables pour que les pays n’aient pas de difficultés concernant ce prélèvement de 0,2% sur les importations éligibles destiné à financer l’UA", a-t-il dit. "J’espère que nous, les pays du F10, donnerons le ton et irons de l’avant concernant la mise en œuvre de cette taxe".

M. Fadoul a noté que l’UA était en train de mener des réformes sous la direction du président rwandais Paul Kagame, appelant les pays qui n’ont pas encore appliqué cette taxe de 0,2% à le faire dès que possible.

Le F10 comprend l’Algérie et l’Egypte qui représentent l’Afrique du Nord, le Kenya et l’Ethiopie représentant l’Afrique de l’Est, le Tchad et le Congo représentant l’Afrique centrale, le Ghana et la Côte d’Ivoire représentant l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique du Sud le Botswana représentant l’Afrique australe.

Lors du 27e sommet de l’UA à Kigali en juillet 2016, les chefs d’Etat et de gouvernement ont accepté de mettre en place cette taxe de 0,2% sur les importations en provenance de pays non membres de l’UA afin de financer le bloc continental.

La taxe devait être applicable et mise en place en 2017 pour servir à financer 100% de son budget de fonctionnement, 75% de ses programmes et 25% des opérations de soutien à la paix. En date de décembre 2017, vingt Etats appliquaient la décision à divers stades, selon un communiqué publié jeudi par le ministère rwandais des Finances.

Quatorze pays (Kenya, Ethiopie, Rwanda, Tchad, Djibouti, Guinée, Soudan, Maroc, Gambie, Congo-Brazzaville, Gabon, Cameroun, Sierra Leone et Côte d’Ivoire) ont déjà commencé à percevoir la taxe et à en verser le produit sur un compte dédié, a précisé le texte.

Le Ghana, le Bénin, le Malawi et le Sénégal ont mis en place des processus juridiques et administratifs internes pour permettre la mise en œuvre de la décision.

En dépit de leurs contraintes économiques et juridiques nationales, Maurice et les Seychelles ont indiqué leur plein attachement aux principes de financement de l’UA, a indiqué le communiqué.

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