La leçon de Nana Akufo-Addo à Faure Gnassingbé

Diplomatie

Publié le vendredi 19 janvier 2018 | Togo top news

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Nana Akufo-Addo rencontre ses compatriotes établis en terre togolaise, dans le cadre d`une visite de 3 jours
Lomé, le 03 mai 2017. Tente du Radisson Blu Hôtel 02 février de Lomé. Nana Akufo-Addo rencontre ses compatriotes établis en terre togolaise, dans le cadre d`une visite de 3 jours. Grande communion entre des ressortissants ghanéens et leur Président.

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Après une (1) année passée au pouvoir, le président ghanéen Nana Akufo-Addo a fait le bilan de son règne. Le numéro 1 du Ghana s’est prêté à cet exercice au cours d’une conférence de presse dénommée qui a connu la présence d’un parterre de journalistes.

Le Président ghanéen a parlé entre autres de la performance de ses cent dix (110) ministres et de l’économie. Nana Akufo-Addo n’a pas manqué de répondre aux inquiétudes des journalistes.

Cette initiative salutaire du président ghanéen, manque à son voisin de l’Est. Le Chef de l’Etat togolais n’a jamais organisé de conférence, depuis qu’il a accédé au pouvoir. Certains observateurs parlent assez souvent du manque de considération du Chef de l’Etat à l’égard des journalistes.

Abordant le sujet sur une radio locale ce jeudi 18 janvier, le président du Bloc d’ Action pour le Changement (BAC), Thomas Noussoukpoé, après avoir qualifié la sortie du président ghanéen de « louable » affirme que, si au Togo, cela ne se fait pas, c’est parce que pays n’est pas une démocratie. « Nous sommes en dictature, nous sommes dans la monarchie», a-t-il affirmé.

En effet, le président togolais parle moins. Il se contente de deux(2) discours par an : l’un prononcé à l’orée d’une nouvelle année et l’autre dans le cadre de la célébration de la fête de l’indépendance.

Faure Gnassingbé « ne parle pas beaucoup et il préfère des actes à la parole», affirmait le ministre togolais en charge de la communication, Guy Madjé Lorenzo.

Au demeurant, l’exercice auquel Nana Akufo-Addo s’est prêté le 16 janvier dernier, deuxième du genre en l’espace d’un an, est une belle leçon à Faure qui doit rompre avec le silence.

Rachel Doubidji ... suite de l'article sur Autre presse

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