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Togo : Mathilde-Amivi Petitjean, la reine des neiges aux Jeux olympiques
Publié le mardi 23 janvier 2018  |  Jeune Afrique


© Autre presse par DR
Mathilde Petitjean représentante togolaise au Jeux olympiques de Sotchi en Russie


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Pour la deuxième fois de sa carrière, la skieuse Mathilde-Amivi Petitjean, presque 24 ans, représentera son pays natal, le Togo, aux JO. Bien décidée à montrer qu’elle n’est pas là pour faire de la figuration.

En entrant dans le stade olympique de PyeongChang, le 9 février prochain, pour la cérémonie d’ouverture des XXIIIe Jeux olympiques d’hiver, les immenses délégations européennes et nord-américaines défileront aux côtés d’athlètes aux parcours plus atypiques. Parmi eux, Mathilde-Amivi Petitjean, qui portera les couleurs du Togo. Déjà engagée dans la compétition en 2014, à Sotchi, elle participera de nouveau à deux épreuves de ski de fond quelques jours avant de fêter son 24e anniversaire. Une nouvelle étape dans le parcours d’une sportive ambitieuse, qui dit ne pas venir en Corée du Sud « juste pour participer ».

Si c’est à Kpalimé, au Togo, qu’elle a vu le jour, Mathilde-Amivi Petitjean a grandi dans les montagnes de Haute-Savoie. Arrivée en France à l’âge de 3 ans, elle commence le ski quatre années plus tard, au sein du club de La Roche-sur-Foron. Elle suit alors le parcours classique des jeunes espoirs de la discipline : comité régional, sport-études au lycée et compétitions nationales.


Jean-Paul Minary, qui l’a entraînée durant son adolescence, se souvient d’une skieuse qui « possédait de réelles qualités » pour se distinguer au plus haut niveau. « Elle faisait preuve d’une finesse dans sa façon de skier que d’autres n’avaient pas, mais elle était aussi capable d’une grande vitesse et témoignait d’un sens de la tactique de course. »

JO de Sotchi


Alors qu’elle a deux ans d’expérience en équipe de France junior, le Togo lui propose de représenter le pays de sa mère en compétition. « Je n’ai pas tout de suite accepté, se souvient-elle. Je trouvais ça un peu fou. J’ai vraiment pris le temps de réfléchir avec mes parents. Et puis je ne voulais surtout pas que l’on me prenne pour une Rasta Rockett [du nom d’une comédie relatant l’aventure de l’équipe jamaïcaine de bobsleigh aux JO de Calgary]. » Après quelques relances, elle franchit le pas. « C’était aussi une façon de renouer avec mes racines africaines. Le ski, c’est ma façon de m’exprimer, et je voulais le faire pour le Togo. »

Intégrée en 2013 à la Fédération togolaise des sports de glisse et de ski, elle n’a pas eu à attendre longtemps pour porter les couleurs nationales. En février 2014, à 19 ans seulement, elle participe à ses premiers JO, en Russie. « Quand j’ai signé pour le Togo, j’avais juste envie de concourir pour eux, se remémore-t-elle. Au fur et à mesure de la saison, je me suis rendu compte que je pouvais aller aux JO. J’avais envie de gravir les échelons petit à petit, mais tout est allé très vite. »


Burn out

De ces Jeux, elle garde un souvenir contrasté.
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