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Le 24 janvier, première Journée mondiale de la culture africaine
Publié le mercredi 24 janvier 2018  |  RFI


© Autre presse par DR
John Ayité Dossavi, président du RAPEC.


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C’est une première. Ce mercredi 24 janvier est célébrée la Journée mondiale de la culture africaine et afrodescendante (JMCA). Des événements culturels auront lieu dans plusieurs pays africains, mais aussi en France et en Norvège.


Pour l’occasion, l’Etat du Mali accueille le Comité international pour la mobilisation en faveur de cet événement dont la date est un hommage à la Charte de la renaissance culturelle africaine, votée le 24 janvier 2006 par l’Union africaine. Entretien avec John Ayité Dossavi, fondateur du Réseau africain des promoteurs d’événements culturels (Rapec) et à l’origine de la Journée mondiale.

RFI : Comment est née l’idée d’une Journée mondiale de la culture africaine?

John Dossavi : Cette Journée mondiale de la culture africaine et afrodescendante est une des recommandations fortes issues du premier congrès panafricain sur la place de la culture dans le développement de l’Afrique. L’esprit de cette démarche est que l’Afrique est un berceau de l’Humanité. Et cette journée symbolique dans l’année est là pour célébrer la culture africaine dans son entièreté, célébrer ses us et coutumes, ses valeurs et traditions. C’est une idée totalement innovatrice pour le continent. Pour nous, il est vraiment important de mettre en place une date pour être un jour dans l’année en communion avec tous les Africains et afro-descendants.


Sur le continent africain existent 54 pays. Peut-on parler de la culture africaine?

C’est une question qui revient souvent. Chaque fois on essaie d’émietter l’Afrique à travers ses 54 États, mais on sait très bien que quand on parle de culture, on parle de la Culture avec un grand « C ». La Fête de la musique lancée en France par Jack Lang, à l’époque ministre de la Culture, il n’y avait jamais question de parler de musiques. On parle simplement de la musique. À ce titre, il me semble qu’il est important de singulariser la célébration de la Journée mondiale de la culture africaine, même s’il y a une pluralité et diversité dans cette culture.

Combien d’institutions culturelles dans combien de pays participent à cette première édition?

C’est une démarche de la société civile et non pas une démarche d’un État. Nous allons commencer par la France, parce que je suis moi-même Franco-Togolais. Je vis en France et un peu partout sur le continent. En France, il y aura des événements culturels dans quatre villes : à Toulouse, à Paris, à Sevran et à Bagneux. Mais il y a aussi la Norvège avec Oslo.

Et bien sûr l’Afrique, plusieurs pays : le Bénin, le Burkina Faso, le Togo, la Tunisie. Et les chefs traditionnels de l’Afrique centrale vont se retrouver autour de la célébration de la culture africaine au Cameroun, à Yaoundé. Avec des participants de la Guinée, du Congo-Brazzaville, du Congo-Kinshasa, du Tchad, de la République centrafricaine… On peut aussi citer les Antilles, avec la Martinique. Et il faut le souligner : c’est une initiative née dans la diaspora africaine en France.


Cette Journée mondiale sera un hommage à la Charte de la renaissance culturelle africaine, adoptée en 2006. Entre autres, cette charte fait allusion à la lutte contre «la domination culturelle» pendant l’esclavage et la colonisation. Cet aspect d’une «domination culturelle» est-il toujours d’actualité ?

Moi, je m’inclus dans une démarche de partage. Je ne suis pas dans une démarche de domination entre «dominés» et «dominants».
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